Prise en charge de la douleur dans le cadre d'une Interruption Volontaire de Grossesse par méthode médicamenteuse

Prise en charge de la douleur dans le cadre d'une Interruption Volontaire de Grossesse par méthode médicamenteuse

Author: Amélie Gourdet

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Published: 2020

Total Pages: 0

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Résumé : Introduction : L' interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse concerne plusieurs milliers de femmes chaque année en France, et est décrite comme une méthode douloureuse. Les professionnels de santé, en particulier médecins et sages-femmes, sont en première ligne dans l'accompagnement des femmes dans la gestion de leur douleur, aussi bien physique que psychologique. L'objectif de cette étude était de décrire les pratiques professionnelles en région Auvergne-Rhône-Alpes. Méthode : Les sages-femmes et médecins pratiquant les IVG par méthode médicamenteuse en région Auvergne-Rhône-Alpes ont été interrogés sur leurs pratiques grâce à un questionnaire. Résultats : Les chiffres montrent des pratiques très hétérogènes concernant la prise en charge de la douleur. Celle-ci est évaluée par les praticiens dans la moitié des cas. Il n'y a pas de consensus sur les dosages de mifépristone et de misoprostol, que ce soit dans les recommandations ou dans les pratiques. Bien que les antalgiques les plus utilisés soient le paracétamol, l'ibuprofène et le paracétamol codéiné, les prescriptions restent disparates. Les méthodes non pharmacologiques de gestion de la douleur sont relativement peu développées et l'accompagnement psychologique des patientes n'est pas toujours inclus dans la prise en charge. Discussion : Les résultats retrouvés dans cette étude concordent avec ceux de la littérature. Il serait intéressant d'évaluer davantage les facteurs influençant le ressenti de la douleur. Une uniformisation des recommandations et des protocoles semble également pertinente. Conclusion : La prise en charge de la douleur pour les IVG médicamenteuses peut être améliorée, notamment en menant davantage d'évaluations auprès des patientes.


Douleur de l'IVG médicamenteuse

Douleur de l'IVG médicamenteuse

Author: Marie Chaumette

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Published: 2014

Total Pages: 220

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Introduction : L’interruption volontaire de grossesse (IVG) par méthode médicamenteuse est un soin douloureux. OBJECTIF : Evaluation de la douleur ressentie (moment et intensité) par les femmes et recherche de facteurs prédictifs de survenue de douleur intense au cours d’une IVG médicamenteuse. Matériel et méthode : Etude observationnelle, prospective, réalisée au Centre d’IVG de l’hôpital Louis Mourier (Colombes, 92) d’avril à septembre 2011, auprès des femmes ayant recours à une IVG médicamenteuse en hospitalisation de journée. Les femmes ayant présenté des complications (rétention, hémorragie) ont été exclues. Le protocole médicamenteux utilisé est : 200mg de mifépristone, suivi à 36 à 48h plus tard de 400g de misoprostol par voie jugale et d’une prémédication antalgique systématique (400mg d’ibuprofène), puis à nouveau 400g de misoprostol 2h plus tard. Les femmes sont hospitalisées une demi-journée le jour de la prise du misoprostol dans un service dédié et sont revue 15 jours plus tard en consultation de contrôle. La douleur ressentie par les patientes est évaluée par l’Echelle Visuelle Analogique (EVA) aux différents moments de l’IVG : après la prise de mifépristone, 2h puis 4h après la première prise de misoprostol puis dans les 4 jours suivant. Les facteurs prédictifs (caractéristiques socio-cliniques) de survenue d’une douleur intense (EVA 5) sont recherchés par régression logistique uni puis multivariée. Résultats : L’étude porte sur 92 patientes. La douleur ressentie au cours de l’IVG médicamenteuse est en moyenne faible à modérée (EVA à 2,7). La douleur atteint une EVA 5 chez 19,5% des femmes après la mifépristone, de 31,5% 2h après le misoprostol, 18,1% 4h après le misoprostol et 36,6% dans les 4 jours suivant l’IVG (différences non significatives). Les facteurs prédictifs de survenue d’une EVA 5 pendant l’IVG sont le terme (OR=4,78 par SA supplémentaire) et le fait d’être accompagnée au CIVG par un proche (OR=4,58). Les facteurs prédictifs de survenue d’une EVA 5 dans les 2h suivant la prise de misoprostol sont la nulliparité (OR=37,92), la nulligestité (OR=3,05), le fait d’être accompagnée au CIVG (OR=7,20), l’intensité des dysménorrhées (OR= 1,40) et l’intensité des douleurs suite à la prise de mifépristone (OR=1,97). Conclusion : Dans cette étude, la douleur moyenne au cours de l’IVG médicamenteuse est faible. Nous n’avons pas mis en évidence de moment plus douloureux au cours de la procédure. En plus de facteurs prédictifs déjà décrits dans la littérature (terme avancé, nulliparité et intensité des dysménorrhées), nous identifions une possible influence de la présence d’un accompagnant. La recherche systématique de l’ensemble de ces facteurs pourrait permettre d’améliorer la prise en charge antalgique.


Etude descriptive du ressenti de la douleur auprès de 52 femmes ayant eu recours à l'interruption volontaire de grossesse médicamenteuse au CHU de Caen

Etude descriptive du ressenti de la douleur auprès de 52 femmes ayant eu recours à l'interruption volontaire de grossesse médicamenteuse au CHU de Caen

Author: Eva Moisdon

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Published: 2018

Total Pages: 84

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Objectifs : évaluer le ressenti de la douleur des femmes lors d'une IVG médicamenteuse à domicile ou en hospitalisation pendant 5 jours. Matériel et méthode : enquête descriptive unicentrique au travers de 52 questionnaires distribués aux femmes en demande d'IVG médicamenteuse au CHU de Caen de septembre 2017 à janvier 2018. Résultats : le ressenti de la douleur lors d'une IVG médicamenteuse est variable selon les femmes. Un quart des femmes décrivent un score de la douleur maximale supérieur ou égal à 8 sur 10. Le terme de la grossesse supérieur à sept semaines d'aménorrhée et la nulliparité sont associés à des douleurs intenses. Le jeune âge de la femme est associé à une durée de traitement antalgique plus longue. L'étude n'a pas montré de lien entre le contexte psychosocial de la femme et le ressenti de douleurs intenses. 98% des femmes sont satisfaites de la prise en charge de la douleur. Conclusion : il est important d'apporter une prise en charge de la douleur efficace aux femmes lors d'une IVG médicamenteuse. L'utilisation d'un antalgique de palier II lors de l'insuffisance de l'ibuprofène dans la prise en charge de la douleur devrait être élargi.


Prise en charge de la douleur au cours de l'IVG médicamenteuse au premier trimestre

Prise en charge de la douleur au cours de l'IVG médicamenteuse au premier trimestre

Author: Chloé Béna

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Published: 2017

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Introduction : L'IVG est un acte douloureux dont la prise en charge ne fait pas l'objet de recommandations. Objectif : Identifier les moyens médicamenteux et non médicamenteux de prise en charge la douleur lors de l'IVG médicamenteuse. Matériel et méthode : Revue systématique de la littérature d'études réalisées entre 1989 et 2016 concernant la prise en charge de la douleur lors d'une IVG médicamenteuse. Résultats : Huit articles ont été analysés. L'ibuprofène a montré la plus grande efficacité en comparaison au placebo et au paracétamol. Son administration de manière prophylactique n'a pas montré d'intérêt en matière de réduction de la douleur. La prise de paracétamol-codéiné diminue la consommation d'antalgiques supplémentaires. Des méthodes non médicamenteuses ont été validées (éléctroacupuncture et dilatateur cervical). Cependant les protocoles d'IVG ne sont pas standardisés et ont rendu difficile la comparaison des résultats. Des facteurs prédictifs de douleur plus intense ont été mis en évidence tels que la dysménorrhée, les faibles parité et gestité, et l'âge gestationnel avancé. Conclusion : Il existe des thérapeutiques efficaces dans la prise en charge de la douleur. Cependant, il apparaît nécessaire de poursuivre la recherche dans ce domaine.


Étude de satisfaction concernant la prise en charge des femmes lors d'une interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse

Étude de satisfaction concernant la prise en charge des femmes lors d'une interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse

Author: Manon Gelin

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Published: 2019

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Objectif : Environ 150 000 IVG ont lieu tous les ans en France par la méthode médicamenteuse. L'objectif de cette étude était d'évaluer la satisfaction des femmes concernant leur prise en charge lors d'une IVG médicamenteuse. De plus, nous cherchions à déterminer la proportion de femmes ayant pu choisir cette méthode pour réaliser l'IVG, ainsi que le délai entre la prise de contact avec le centre d'orthogénie et la réalisation de l'IVG. Méthode : Nous avons réalisé une enquête de satisfaction monocentrique au centre d'orthogénie du CHU de Grenoble. Les données ont été recueillies grâce à un questionnaire distribué aux femmes lors de leur consultation post-IVG. Résultats : Sur 106 femmes revenant à leur consultation post-IVG, 39 ont répondu à notre questionnaire. Le taux de satisfaction globale était de 9,7 sur 10 et 97,2% des femmes ont été satisfaites par leur prise en charge au centre d'orthogénie du CHU de Grenoble. Les critères qui ont le moins satisfait les femmes sont l'accueil de leur partenaire (71,4% de satisfaction, médiane à 8,8 sur 10), le temps d'attente à l'accueil et entre les consultations (75,1% de satisfaction, médiane à 9,0 sur 10) et l'information reçue sur la douleur (86,8% de satisfaction, médiane à 8,8 sur 10). En effet, nous avons pu constater que la douleur était sous-estimée chez 41,7% des patientes. En revanche, l'accueil au secrétariat a été jugé très satisfaisant par les femmes (94,7% de satisfaction, médiane à 9,5 sur 10), ainsi que la consultation pré-IVG (91,7% de satisfaction, médiane à 9,4 sur 10) et les délais que 92,1% des femmes ont estimés rapides. Les patientes ont trouvé l'équipe bienveillante, à l'écoute et ne se sont pas senties jugées. Toutes les femmes ont pu choisir la méthode pour l'IVG et les délais retrouvés sont satisfaisants et conformes aux recommandations. En moyenne, il faut quatre jours ouvrés entre le premier contact et la consultation puis six jours entre cette dernière et l'IVG. Conclusion : Grâce à cette étude, nous pouvons proposer plusieurs axes d'amélioration. Concernant l'information, le soignant pourrait vérifier la compréhension de la femme à la fin de la consultation, notamment sur les informations concernant la douleur et sa prise en charge. De plus, il faudrait accorder une place plus importante au partenaire, en l'écoutant et en l'informant mais également en lui proposant systématiquement la possibilité de s'entretenir avec le psychologue du centre.


Étude observationnelle et descriptive de la douleur physique chez les femmes ayant recours à l'interruption volontaire de grossesse par méthode médicamenteuse au CHU d'Amiens

Étude observationnelle et descriptive de la douleur physique chez les femmes ayant recours à l'interruption volontaire de grossesse par méthode médicamenteuse au CHU d'Amiens

Author: Astrid Deparis

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Published: 2016

Total Pages: 82

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Contexte : 229 000 IVG ont été réalisé en France en 2013. Ces dernières années, l'IVG par médicaments est devenu la méthode la plus utilisée. Bien qu'elle soit moins invasive, elle est considérée comme la méthode la plus douloureuse. Objectif : nous avons voulu évaluer l'intensité et la prise en charge de la douleur physique ressentie chez les femmes ayant recours à une IVG médicamenteuse au sein du CHU d'Amiens, et dans un second temps définir d'éventuels facteurs prédictifs de cette douleur afin d'en améliorer la prise en charge. Méthode : nous avons réalisé une étude observationnelle, descriptive à l'aide d'un questionnaire anonyme distribué aux patientes effectuant leur IVG dans le service d'orthogénie du CHU d'Amiens. Résultats : 67 questionnaires ont pu être analysés. L'END moyenne ressentie lors de l'IVG était de x sur 10, et 17 patientes (25,8 %) ont ressenti une douleur maximale supérieure ou égale à 6 sur 10. Nous avons pu définir de manière significative que les dysménorrhées étaient liées à une douleur intense.


Interruptions volontaires de grossesses médicamenteuses en établissements de santé

Interruptions volontaires de grossesses médicamenteuses en établissements de santé

Author: Marie Madignier

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Published: 2012

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Les douleurs abdominales, à type de crampes, constituent le principal effet indésirable des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses. Décrites comme modérées à sévères dans 50% des cas par la littérature, elles surviennent habituellement dans les suites immédiates de la prise des prostaglandines, molécules abortives, et peuvent perdurer de façon aléatoire les jours suivants. Leur prise en charge, indispensable à une bonne acceptabilité de la méthode médicamenteuse par les patientes, ne fait pas l'objet de recommandations à haut niveau de preuve. Une étude rétrospective a été menée au Centre Hospitalier Universitaire de Dijon sur 395 femmes ayant bénéficié d'une interruption volontaire de grossesse médicamenteuse. Nous souhaitions évaluer l'efficacité d'un protocole antalgique établi à cette occasion. Le protocole permettait, lors du passage des femmes en établissement de santé, une meilleure évaluation par échelle numérique des douleurs physiques survenant dans les suites de la prise des prostaglandines ainsi qu'une administration plus fréquente d'antalgiques de palier I (paracétamol, néfopam) ou II (tramadol) : 88,2 à 90,0% des douleurs physiques sévères signalées par les patientes étaient suivies de l'administration d'un de ces antalgiques ; les douleurs physiques modérées en revanche n'étaient prises en compte que dans 6,7 à 24,2% des cas, selon leur heure de survenue. Des facteurs de risque de douleurs physiques modérées ou sévères le jour de la prise des prostaglandines ont été identifiés : jeune âge, nulliparité et absence d'antécédents d'accouchement par voie basse. Seulement 1,5% des femmes enfin signalait des douleurs physiques significatives les jours suivant la prise de ces molécules abortives. L'instauration d'un protocole antalgique améliore la prise en charge des douleurs physiques sévères dans les interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses. Au vu des résultats de cette étude, les douleurs physiques modérées doivent faire l'objet d'une stratégie thérapeutique adaptée, au sein d'un nouveau protocole antalgique, afin d'en assurer un traitement efficace.


Interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses et chirurgicales entre 9 et 14 semaines d'aménorrhée

Interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses et chirurgicales entre 9 et 14 semaines d'aménorrhée

Author: Amélie Kiehl

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Published: 2020

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Objectif : l'objectif principal de notre étude était de comparer la satisfaction des patientes réalisant une IVG médicamenteuse à celle des patientes réalisant une IVG chirurgicale entre 9 et 14 SA. Matériel et méthode : il s'agit d'une étude prospective observationnelle, monocentrique multisite pendant six mois. Elle concerne les femmes ayant fait le choix d'une IVG médicamenteuse ou chirurgicale entre 9 et 14 SA au sein du CHU de Strasbourg. Les données concernant la satisfaction de la méthode, le ressenti physique et psychologique des patientes au cours de la prise en charge pour IVG étaient étudiées. Les informations étaient recueillies à l'aide d'un questionnaire remis lors de la réalisation de l'IVG, comprenant des questions ouvertes et fermées. Résultats : sur les 76 patientes incluses, 55 d'entre elles avaient choisi la méthode médicamenteuse et 21 la méthode chirurgicale. On mettait en évidence une bonne satisfaction concernant la prise en charge avec plus de 80% des patientes qui conseilleraient la méthode choisie à leur entourage. Il n'y avait pas de différence significative concernant le ressenti physique et psychologique des patientes. Les douleurs étaient plus importantes en cas de prise en charge médicamenteuse mais soulagées de manière efficace par les antalgiques. On constatait des saignements plus abondants lors de la prise en charge médicamenteuse. Cependant, les patientes ne se disaient pas significativement plus impressionnées. Conclusion : la satisfaction des patientes réalisant une IVG entre 9 et 14 SA était équivalente, quelle que soit la méthode choisie. Il parait donc légitime de laisser le choix de la méthode aux patientes à ce terme, conformément aux recommandations du CNGOF.


Évaluation de la douleur physique chez les femmes pratiquant une interruption volontaire de grossesse médicamenteuse

Évaluation de la douleur physique chez les femmes pratiquant une interruption volontaire de grossesse médicamenteuse

Author: Marion Azerot

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Published: 2014

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Objectifs. L'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) est un réel problème de santé publique en France : elle concerne près de 200000 femmes chaque année sans que ce nombre ne diminue. Cette intervention peut être douloureuse pour les patientes mais peu d'études se sont penchées sur la question : nous avons donc cherché à évaluer la douleur des femmes pratiquant une IVG médicamenteuse. Nous avons également tenté de mettre en évidence certaines caractéristiques qui pourraient entraîner une douleur plus forte afin de les prendre en compte pour l'élaboration d'un protocole antalgique. Matériel et méthode. Cette étude prospective, descriptive et unicentrique s'est déroulée au centre d'orthogénie du Centre Hospitalier Intercommunal de Poissy/Saint-Germain-en-Laye (CHIPS). 160 questionnaires ont été distribués aux patientes et leurs dossiers médicaux ont été étudiés afin de recueillir des informations complémentaires. Résultats. Notre étude montre que 33,8% des patientes ont ressenti une douleur supérieure à 3/10 sur une échelle numérique au cours de l'intervention. Pour 66,2% des femmes, elle était inférieure à ce seuil. Les données recueillies ont ensuite permis de montrer que l'âge, l'Indice de Masse Corporelle (IMC), la parité, la gestité, les antécédents d'IVG et l'existence de dysménorrhées étaient significativement liés à une douleur plus importante. Finalement, grâce à ces éléments, 2 protocoles ont été établis pour une prise en charge optimale de la douleur des femmes au cours de l'IVG médicamenteuse.


Prise en charge des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses et chirurgicales sous anesthésie locale

Prise en charge des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses et chirurgicales sous anesthésie locale

Author: Laura Buffard

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Published: 2016

Total Pages: 130

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Introduction : Dans un contexte social où l'IVG reste un sujet d'actualité, nous avons souhaité nous intéresser au ressenti et à la satisfaction des femmes. Nous avons choisi d'effectuer une première évaluation sur la technique sous AL, nouvellement introduite dans notre établissement, en comparaison de la méthode médicamenteuse qui était la méthode d'IVG la plus utilisée en France en 2013. Matériel et méthodes : L'objectif de notre étude était de comparer le ressenti et la satisfaction des patientes prises en charge pour une IVG selon deux méthodes : médicamenteuse (n = 87) versus chirurgicale sous AL (n = 19). Il s'agissait d'une étude analytique prospective menée au CHRUB à propos de 115 patientes, ayant accepté de répondre à notre questionnaire, du 1er mai au 30 septembre 2015. Résultats : Notre enquête ne montrait pas de différence significative en ce qui concernait le ressenti et la satisfaction des patientes pour ce qui était de la PEC de l'IVG quelle que soit la méthode employée. Discussion : On notait toutefois que les populations n'étaient pas homogènes, ceci pouvant être dû à des biais de mesure et sélection non négligeables. Il serait alors intéressant de pouvoir proposer à toutes les patientes une information identique et complète, et permettre un choix le plus libre et éclairé possible. Conclusion : La technique d'IVG sous AL semble être une alternative intéressante, nécessitant une poursuite de l'évaluation des trois méthodes d'IVG, après l'amélioration des pratiques professionnelles.