Même si la production historique et théologique sur les Eglises africaines a été importante, il reste toutefois encore un long chemin à parcourir pour que les christianismes africains soient mieux connus. A cette fin, a été formulée l'hypothèse d'une recherche sur la "forme", sur le visage concret que l'expérience de la foi chrétienne a assumé dans les diverses régions et cultures du continent. (Des chapitres en français et en anglais).
Increasingly, theologians from non-Western lands demand that theology be done in a new, non-eurocentric way. First published in German, 'African Theology in Its Social Context', by one of Africa's most respected theologians, meets this challenge. Bujo takes traditional African values to the horizon of contemporary social issues: extreme poverty, mass unemployment, rapid urbanization, changing family life. His underlying concern is for the African people and for the models they will choose for their society, their economy, their church. Bujo begins with Jesus. Asking how Christ can be seen as an African among Africans, Bujo identifies Jesus as Ancestor -- the One from Whom all life flows. He goes on to define distinctively African roles for the church, clergy, and lay people alike. From the standpoint of African legal and religious traditions -- many far older than those of the Western church -- Bujo describes pastoral approaches to such issues as death and marriage in Africa. This original and challenging work shows how Africans need not change culture to be called children of God; and how, indeed, Christianity can become a source of fullness of life for Africans.
Voici une vue d'ensemble sur le sens, la nature, la naissance, la structure et la vie des instituts de vie religieuse et des sociétés de vie apostolique à travers l'histoire et la vie de l'Eglise. Pour survivre, les religieux africains doivent s'engager dans des apostolats spécialisés, en ces années de changements profonds et de grandes injustices. Y réfléchir est indispensable pour l'avenir de la vie religieuse en Afrique.
La pauvreté, la famine, la répression manifestent l'absence de pouvoir et de parole qui caractérise la condition présente des peuples noirs. Dans cet ouvrage, l'auteur s'interroge sur les enjeux d'une foi d'Africain décidée à assumer les défis, les drames et les conflits de la société africaine. Ces défis obligent les communautés d'Evangile à réévaluer leur style d'existence et à participer aux efforts de résistance à toute forme d'oppression.
En 1925, un prêtre, Joseph Cardijn, fonde la Joc en Belgique pour soutenir les jeunes ouvriers dans leur foi alors qu’ils sont confrontés à un monde économique moderne. Dès le début, Joseph Cardijn lui donne une vocation internationale. En France, la Joc démarre en 1927 et prend tout de suite une grande ampleur. A la célébration du 10e anniversaire en 1935 à Bruxelles assistent quelques jocistes du Congo belge ainsi que du Natal alors que la Joc venait juste de se créer en Grande-Bretagne. Parmi les près de 80 000 jocistes présents au 10e anniversaire célébré en France en 1937 au Parc des Princes, on peut remarquer également la présence de jocistes africains. La diffusion du jocisme en Afrique est dû à quelques rares missionnaires pionniers ayant rencontré la Joc en France. Ils l’ont proposé aux jeunes des villes, venus nombreux de la brousse à la suite de la croissance économique et du développement de l’urbanisation. Pour ces missionnaires, à temps nouveaux, mission nouvelle. Mais l’intégration de la Joc dans la pastorale missionnaire a été relativement difficile, les réticences ont été nombreuses, tant de la part de missionnaires que de la hiérarchie. Au début, il s’agit d’un mouvement de garçons du fait de la rareté du salariat féminin. La présente étude se concentre donc sur les jocistes masculins. Elle ne se borne pas uniquement aux colonies belge et française. Cet ouvrage donne à voir l’expansion du mouvement entre 1930 et 1950 sur l’ensemble du continent africain: la création et la vie des sections, la formation humaine et chrétienne des jeunes au travers des sessions d’études, des enquêtes et des temps de reprise spirituelle. À côté des missionnaires, des jocistes européens venus pour leur travail ou leur service militaire ont aidé au développement et à la vie des sections. Le but du mouvement est de faire surgir une élite destinée à être «le levain dans la pâte». L’expansion de la Joc africaine se remarque lors de la rencontre internationale qui célèbre le 25e anniversaire du mouvement à Bruxelles. Les dirigeants africains, conscients de leurs difficultés pour développer le mouvement, demandent l’aide des Joc européennes. 1950 est une date capitale dans l’histoire de la Joc africaine pour les dix années suivantes.
