Cet ouvrage étudie la question du droit à une éducation de qualité pour TOUS et le relie à l'Objectif de développement durable 4 pour 2030, adopté par les Nations-Unies en 2015. Ce droit, internationalement reconnu, est-il reconnu et mis en œuvre dans tous les pays avec les mêmes critères et les mêmes normes ? Pratique-t-on en tous lieux une éducation inclusive qui permette à TOUS les enfants d'accéder à une éducation de qualité ? Des chercheurs d'horizons différents (Suisse, Espagne, France, Cameroun, République dominicaine, Colombie...) s'interrogent sur la prise en compte de ce droit fondamental pour les enfants, les adolescents et les jeunes, et en particulier pour les plus vulnérables d'entre eux. Ils font des propositions pour améliorer la situation et pour rendre l'éducation plus inclusive.
Les articles présentés dans cet ouvrage interrogent les grandes questions qui se posent à l'éducation dans le monde. Pour entrer dans cette vaste problématique, nous avons décidé de poser les questions éducatives à partir de l'Afrique : équité de l'éducation dans le monde, qualité de l'enseignement, importance de la lecture, de la formation des enseignants et de la scolarisation des filles.
Cet ouvrage rappelle l'importance de l'éducation à la Paix dans un monde si humain, rongé par les figures de la guerre. La paix est l'affaire de tous : chacun peut et doit être artisan de la paix en conjurant le spectre de la violence. Contre celle-ci, il faut intensifier le l'enseignement de la paix, et en faire la valeur centrale des programmes et des matières scolaires.
Quelles sont les valeurs de la démocratie ? À quoi sert l’éducation à la citoyenneté ? Que sont les droits de l’homme ? Ces notions sont trop souvent méconnues dans l’esprit des plus jeunes. En offrant des pistes de réflexion, l’auteur montre comment l’éducation aux valeurs des droits humains diminue les tensions et les conflits et constitue un vecteur important de cohésion sociale. Cet ouvrage montre l’impact de l’éducation aux valeurs sur le développement personnel des enfants et des jeunes.
Alors que la communauté internationale s'apprête à formuler les objectifs de développement pour l'après-2015, le Rapport avance des arguments convaincants pour placer l'éducation au cœur du cadre international. Il apporte les preuves les plus récentes, recueillies dans le monde entier, du pouvoir de l'éducation, en particulier de l'éducation des filles, en tant que facteur d'amélioration de la santé et de la nutrition, de réduction de la pauvreté, de stimulation de la croissance économique et de protection de l'environnement. (4e de couv.).
À Paris, le 10 décembre 1948, le droit à l'éducation fut reconnu par l'Assemblée générale des Nations Unies comme un droit fondamental de toute personne humaine. Ce droit nouveau, intégré à la Déclaration universelle des droits de l'homme dans son article 26, se trouve ainsi mis au même niveau que tous les autres droits garantissant l'égalité entre personnes et le plein exercice des libertés publiques et individuelles. La première phrase de cet article pose donc sans ambigüité le principe universel que "toute personne à droit à l'éducation". Ce droit individuel implique des engagements, des devoirs collectifs (aux niveaux familial, communautaire, national et international). Il revêt un caractère multidimensionnel, à travers ses aspects historiques, politiques, juridiques, économiques, démographiques, culturels, linguistiques, pédagogiques, philosophiques ou encore éthiques. Cet ouvrage ne saurait avoir la prétention de les aborder tous. Combinant réflexions théoriques et approches empiriques, il interroge l'universalité du droit à l'éducation, à travers des regards croisés sur des situations renvoyant à des contextes très différents (France, Mexique, Haïti, Viêtnam, Maroc, Côte d'Ivoire, Bénin, Burkina Faso, Togo, Ghana, Madagascar). Riche d'une quinzaine de contributions, complétées par une postface, l'ouvrage aborde ces questions en trois temps : d'abord, en interrogeant le concept même de droit à l'éducation, ensuite, à travers des analyses de l'effectivité du droit à l'éducation dans divers pays du "Sud", enfin, en questionnant les types de mesures qui en sont faits. (4e de couv.).
L'accession aux indépendances politiques aurait dû être accompagnée de l'accession à l'indépendance économique. Mais tel ne fut pas le cas. Sur ce chemin de liberté, au lieu de former des hommes libres, responsables et maîtres de leur destinée, l'éducation s'est contentée d'imposer la forme scolaire occidentale et de détruire le tissu culturel local. Le défi de l'éducation aujourd'hui en Afrique exige une formation à l'autonomie, à la citoyenneté et à l'engagement pour la justice sociale en Afrique.