Réinventer la science pour participer à la construction des sociétés où l'être humain peut s'épanouir, tel est le projet qui met à l'épreuve les nouvelles générations de chercheurs dans les pays africains. Cet ouvrage tente de fonder une autre manière de faire la science en examinant les enjeux auxquels l'Afrique est confrontée. Il décrypte les enjeux de savoir qui sont inséparables des enjeux de pouvoir. Volontairement provocant et stimulant, il permet de mieux cerner les enjeux de l'Afrique à l'ère du savoir.
Ecrire l'histoire de l'Afrique est une entreprise aux racines anciennes. A l'ère de l'impérialisme triomphant, cette historiographie s'est affirmée dans un paysage intellectuel, politique et idéologique que cette étude s'attache à reconstituer. En France comme dans les territoires coloniaux, historiens et auteurs variés ont ainsi exhumé des pans entiers d'un passé dont on a progressivement découvert la richesse et la complexité. Ce nouveau champ de connaissances né en situation coloniale mobilise, entre la fin du XIXe siècle et la décennie 1950, des énergies et des compétences nombreuses. Plus contrastée et moins monolithique qu'on ne pourrait le croire, l'historiographie de la première moitié du XXe siècle a contribué à produire des savoirs nouveaux sur l'Afrique, à expérimenter des modes d'enquête inédits, à promouvoir des chercheurs africains et à inventer ce que l'on nomme à l'époque l'"histoire indigène". Dans les dernières années de la domination, plusieurs historiens français et africains sont également conduits à revisiter de façon critique les modèles interprétatifs dominants et à poser les bases d'une histoire de l'Afrique enfin décolonisée.
Axel Kabou, auteur de l'ouvrage Et si l'Afrique refusait le développement interroge l'histoire de la marginalisation de l'Afrique. Quels rapports l'Afrique subsaharienne entretient-elle avec elle-même, avec la Méditerranée, le Moyen-Orient et l'Europe ? Peut-elle aller au-delà de sa stratégie actuelle de diversification des partenaires extérieurs, passer du statut de "continent convoité" à celui de continent conquérant ?
Le développement des sociétés africaines résulte d'un accès à la connaissance pure, avant d'être une quête matérielle ou financière. Cette connaissance authentique est celle de Dieu. L'homme, fait à son image, peut seul trouver le savoir complet et éternel dans toutes les cultures religieuses humaines. C'est une voie salutaire dont l'Afrique ne pourra se passer.
Grâce aux nouvelles technologies de l'information et de la communication, la production et la circulation des savoirs s'effectue à un rythme vertigineux. Dans cette émulation planétaire de l'excellence et de la puissance, l'Afrique, tant bien que mal, essaie de ne pas rester à la traîne d'une compétition dont l'issue conditionne en partie le destin de ses populations. La recherche africaine doit se vouloir performante et prendre toute sa place dans cette confrontation dialectique sur les contenus de l'humanisme moderne.
Featuring essays from a broad range of contributors this book is a treasure for anyone interested in theological reflection from an African perspective and is a necessary resource for theologians and scholars working in a church that is steadily moving its center to the Global South.
Whose knowledge counts? Why delve deep to understand self, history and intercontinental relations? How do people and communities heal from the wounds of colonization and related trauma passed from generation to generation? Such intractable questions are explored in this collection of essays on decolonization. To decolonize means to humxnize, which is of even greater urgency in the 21 st century with colonization showing itself in new forms. Perspectives from several continents suggest pathways toward more convivial and equitable relations in society, and each chapter is presented in conversation with an illustration. The book will inspire young leaders, educators, activists, policymakers, researchers, and anyone resisting colonization and its effects and working for a kinder, gentler world. These 13 instructive and sometimes personal chapters speak to the urgency of decolonization, building on a culture of ubuntu or recognizing oneself in others. – François-Joseph Azoh, Psychologist, Lecturer at Ecole Normale Supérieure of Abidjan, Cote d’Ivoire Connections between colonization, racism, and other “isms” are addressed, as are rehumxnizing intercontinental movements such as Black Lives Matter, #MeToo, and #RhodesMustFall. – Dr. Wanja Njuguna, Senior Lecturer, Journalism and Media Technology, Namibia University of Science and Technology Embrace this read and learn how we humXns are the X-factor in the liberation from mental and physical bondage. – Larry Lester, activist and President of the Greater Kansas City Black History Study Group, a branch of ASALH Decolonization brings a progressive transformation of the world. – Therese Mungah Shalo Tchombe, Emeritus Professor/Honorary Dean of Education, University of Buea, Cameroon
Syncretism has been a part of Christianity from its very beginning, when early Christians expressed Jesus' Aramaic teachings in the Greek language. Defined as the phenomena of religious mixture, syncretism carries a range of connotations. In Christian theology, use of syncretism shifted from a compliment during the Reformation to an outright insult in the twentieth and twenty-first centuries. The term has a history of being used as a neutral descriptor, a pejorative marker, and even a celebration of indigenous agency. Its differing uses indicate the challenges of interpreting religious mixture, challenges which today relate primarily to race and revelation. Despite its pervasiveness across religious traditions, syncretism is poorly understood and often misconceived. Ross Kane argues that the history of syncretism's use accentuates wider interpretive problems, drawing attention to attempts by Christian theologians to protect the category of divine revelation from perceived human interference. Kane shows how the fields of religious studies and theology have approached syncretism with a racialized imagination still suffering the legacies of European colonialism. Syncretism and Christian Tradition examines how the concept of race figures into dominant religious traditions associated with imperialism, and reveals how syncretism can act a vital means of the Holy Spirit's continuing revelation of Jesus.
Le bassin du Congo représente 70 % de la couverture forestière du continent africain et abrite une grande partie de la biodiversité de l’Afrique. Historiquement, la pression exercée sur les forêts du bassin du Congo a été comparativement faible, mais des signes indiquent que cette situation ne devrait pas durer, car la pression sur les forêts et les autres écosystèmes s’accroît. La reconnaissance croissante de l’importance des forêts pour endiguer le changement climatique a introduit un nouvel élan dans la lutte contre la déforestation et la dégradation de la forêt tropicale. La plupart des pays de bassin du Congo sont activement engagés dans un processus de préparation des cadres et stratégies-cadre capable de créer des incitations à « réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts », encourageant « la conservation et la gestion durable des forêts ainsi que l’amélioration de la séquestration du carbone par les forêts » (REDD+). Ils travaillent ainsi d’ores-et-déjà à renforcer leur capacité de suivi des émissions liées aux forêts, à améliorer la gouvernance des forêts, à promouvoir le développement et à réduire la pauvreté, tout en protégeant les ressources naturelles de la région. Un exercice de deux ans visant à analyser et comprendre en profondeur la dynamique de la déforestation dans le bassin du Congo est résumé dans le présent rapport, qui s’organise comme suit : Le chapitre 1 donne une vue d’ensemble des forêts du bassin du Congo • Le chapitre 2 présente la dynamique de la déforestation et résume les résultats d’une analyse secteur par secteur des grands facteurs de déforestation dans le bassin du Congo. • Le chapitre 3 fournit une actualisation de l’état des négociations REDD+ dans le cadre de la CCNUCC et des implications pour les pays du bassin du Congo.