L'activité physique mesurée à l'âge de 65 ans, un facteur prédictif du bien vieillir sept ans plus tar
L'activité physique mesurée à l'âge de 65 ans, un facteur prédictif du bien vieillir sept ans plus tar

Author: Emilie Crawford Achour

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Published: 2009

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Introduction : L'activité physique a un effet pleiotrope et est un des principaux facteurs contribuant au bien vieillir. Cependant son effet sur l'auto-perception de la santé et la satisfaction de vie est peu documenté. Il parait donc intéressant de vérifier quelle impacte a l'activité physique, mesurée sur une cohorte âgée de 65 ans, sur le niveau de bien-être évalué sept ans plus tard. Matériels et méthodes : 988 questionnaires ont été envoyés à une population représentative de retraités en bonne santé (Proof cohort, Neuroepidemiology 2007). La perception du bien-être et de l'état de santé a été mesurée par deux échelles analogiques (graduées de 0 à 10), répondant aux deux questions suivantes : Comment estimez- vous votre état de santé ? Êtes-vous satisfait de votre vie actuelle ? Le niveau d'activité physique a été évalué par le questionnaire POPAQ (Garet et al. Eur J Heart Failure. 2004) en 2001, permettant d'estimer : 1) la Dépense d'énergie quotidienne (DEE), 2) la Dépense d'énergie en activité physique (PAEE), 3) la DEE supérieure à 5 MET (DEQ isa), 4) l'Indice d'activité (PAEE/DEE), 5) la VO2 pic. Résultats : 686 questionnaires ont été analysés dont 279 hommes (40.7%) et 407 femmes (59.3%). La moyenne d'âge était de 72.9 ± 1.2 ans et 98% (n=672) des personnes interrogées vivaient à leur domicile dont 24.7% (n=168) seules. La DEE moyenne était de 10365±1964 kj /24h, la PAEE moyenne était de 4479±1170 kj/24h, l'indice d'activité moyen était de 0.42±0.05 et la VO2 pic moyenne de 22.5+7- 1.6 mL/min/kg. Les individus présentant une dépense supérieure à 5MET, soit une activité physique soutenue, représentaient 57.6% (n=395). L'indice d'activité physique et la VO2 pic étaient les variables les plus significativement corrélées à la perception de l'état de santé (p=0.0032 et p=0.0011) et à la perception du bien-être (p= 0.0117 et p= 0.0053). Conclusion : L'indice d'activité physique et la VO2 pic estimés à partir de la DEE, et mesurés à l'âge de 65 ans, sont de puissants facteurs prédictifs du bien vieillir, sept ans plus tard.

Evolution de la composition corporelle sur trois ans de sujets sains âgés de plus de 65 ans
Evolution de la composition corporelle sur trois ans de sujets sains âgés de plus de 65 ans

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L'étude présentée mesure l'évolution de la composition corporelle sur trois ans dans un collectif de sujets sains âgés de plus de 65 ans et étudie l'impact de l'activité physique sur cette évolution. Les masses grasses et non grasses ont été évaluées selon trois méthodes de mesure indépendantes (la bioimpédance électrique, l'absorptiométrie biphotonique à rayons X et le comptage du potassium corporel total) à deux reprises à trois ans d'intervalle. L'influence de l'âge et de l'activité physique (mesurée par un questionnaire validé) sur ces changements a été étudiée. Globalement, on montre un gain de la masse grasse et une perte de la masse non grasse dans les deux sexes. L'exercice physique limite le gain de masse grasse chez les femmes de moins de 75 ans et la perte de masse non grasse chez les hommes de plus de 75 ans.

Evolution de la composition corporelle sur trois ans de sujets sains âgés de plus de 65 ans
Evolution de la composition corporelle sur trois ans de sujets sains âgés de plus de 65 ans

Author: Anne-Sylvie Steiner

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Published: 2004

Total Pages: 126

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L'étude présentée mesure l'évolution de la composition corporelle sur trois ans dans un collectif de sujets sains âgés de plus de 65 ans et étudie l'impact de l'activité physique sur cette évolution. Les masses grasses et non grasses ont été évaluées selon trois méthodes de mesure indépendantes (la bioimpédance électrique, l'absorptiométrie biphotonique à rayons X et le comptage du potassium corporel total) à deux reprises à trois ans d'intervalle. L'influence de l'âge et de l'activité physique (mesurée par un questionnaire validé) sur ces changements a été étudiée. Globalement, on montre un gain de la masse grasse et une perte de la masse non grasse dans les deux sexes. L'exercice physique limite le gain de masse grasse chez les femmes de moins de 75 ans et la perte de masse non grasse chez les hommes de plus de 75 ans.

Leniveau d’activité physique chez des retraités autonomes est-il un facteur prédictif de la survenue de chutes 10 ans plus tard ?
Leniveau d’activité physique chez des retraités autonomes est-il un facteur prédictif de la survenue de chutes 10 ans plus tard ?

Author: Amandine Devun

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Published: 2012

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Introduction : L’activité physique contribue à réduire l’incidence des chutes, mais seules des études interventionnelles ont pu le mettre en évidence. L’impact de l’activité physique ordinaire, en lien avec les loisirs et/ou activités de la vie courante est très peu étudié. L’objectif de ce travail est donc de connaitre l’effet prédictif de cette activité sur l’incidence des chutes dix ans plus tard. Matériels et Méthodes : 763 questionnaires ont été envoyés à une population retraitée autonome, en bonne santé, vivant à domicile (cohorte Proof). Il visait à évaluer les antécédents de chutes au cours des 12 derniers mois, le mode de vie, l’autonomie fonctionnelle, et la perception de l’état de santé global et de l’activité physique actuelle. Le niveau d’activité physique en 2001 a été évalué à l’aide du questionnaire validé POPAQ permettant d’obtenir des calculs de dépense énergétique. Résultats : 559 questionnaires ont été analysés, composés de 327 femmes (58.5%) et 232 hommes (41.5%). La moyenne d’âge était de 76.1 ± 1.1 ans. Le taux de « chuteurs » était de 15.56% (n=87). Les femmes chutaient plus que les hommes [OR=2.94 ;(1.71 – 5.05)] (p

L’activité physique, un atout pour bien vieillir
L’activité physique, un atout pour bien vieillir

Author: Frédéric Chorin

Publisher: Éditions In Press

Published: 2022-05-25

Total Pages: 137

ISBN-13: 284835769X

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Lutter contre les effets du vieillissement avec l’activité physique adaptée : astuces et solutions pour bien vieillir ! De nos jours, le vieillissement de la population est une problématique majeure de santé publique : l’objectif n’est plus d’atteindre un âge très avancé, mais plutôt de réussir son vieillissement ! Et l’activité physique a un rôle prépondérant dans cette réussite ! En effet, avec l’avancée en âge peuvent survenir des désagréments de santé, physique et psychologique. Outre les troubles chroniques (diabète, hypertension, excès de cholestérol) et les baisses de moral associées, nous faisons face à une perte de force, d’endurance et d’équilibre, à l’ostéoporose et à la sarcopénie. La perte d’autonomie qui en découle est la principale crainte des Français (tous âges confondus) liée au vieillissement. Pourtant, des solutions simples existent pour stopper cette spirale négative ! L’activité physique est un outil de prévention – elle ralentit les effets du vieillissement et protège des conséquences de la sédentarité –, et un outil de traitement : il n’est jamais trop tard pour se mettre à bouger, dans la mesure de ses capacités, et améliorer sa qualité de vie et sa santé ! Avec des explications claires, des astuces pour modifier en douceur ses habitudes de vie et des exercices accessibles à faire chez soi, ce livre est un guide complet pour envisager un vieillissement serein et rester actif et indépendant pendant longtemps.

Lien entre stéréotypes et activité physique chez les plus de 65 ans
Lien entre stéréotypes et activité physique chez les plus de 65 ans

Author: Vanessa Parrour

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Published: 2016

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Introduction : Les bénéfices d'une activité physique régulière sont largement démontrés dans différents domaines dans la littérature. En 2010, l'OMS a émis des recommandations mondiales concernant la pratique de l'activité physique, mais moins de la moitié de la population française applique ces recommandations. Les stéréotypes de chacun sur l'activité physique peuvent être un frein expliquant ce faible taux. Méthode : L'objectif principal de notre étude était de rechercher un lien entre les stéréotypes qu'ont les patients de plus de 65 ans vis à vis de la pratique d'une activité physique et leur propre niveau d'activité. Nous avons donc interrogé des patients de 22 médecins généralistes de la région Rhône-Alpes-Auvergne, par l'intermédiaire de leur médecin via un auto-questionnaire qui évaluait leur niveau d'activité physique, leurs stéréotypes et la discussion avec leur médecin traitant. Résultat : 212 patients ont répondu, l'âge moyen était de 74 ans avec 60 % de femmes. Notre étude montrait un lien entre les stéréotypes des patients de plus de 65 ans et leur niveau d'activité physique. Les patients avec un niveau d'activité physique élevé ont des stéréotypes davantage positifs. 96% des patients quel que soit leur niveau d'AP pensaient que l'activité physique améliorait la forme physique des séniors, les moins actifs en étaient moins convaincus avec une médiane plus basse à 6 (6-7) contre une médiane à 7 pour les groupes plus actif (6-7) p=0.0003. Conclusion : Afin d'améliorer la promotion de l'activité physique chez les patients de plus de 65 ans, nous suggérons une meilleure sensibilisation des médecins à la recherche de freins chez leurs patients.

Les effets de l'âge et de l'activité physique sur l'adaptation au vieillissement
Les effets de l'âge et de l'activité physique sur l'adaptation au vieillissement

Author: Sami Kraiem

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Published: 2009

Total Pages: 206

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L'objectif de cette recherche est d'étudier les effets de l'activité physique sur le vieillissement et ses conséquences psychologiques. Dans le but de maintenir une estime de soi satisfaisante, malgré le déclin de la santé et des performances cognitives, les personnes âgées pourraient avoir recours à des stratégies de compensation comme l'auto-handicap. L'évolution, avec l'âge, du niveau d'estime de soi et de l'utilisation des stratégies d'auto-handicap a été comparé par le biais d'études transversales. Nous avons aussi étudié le rôle modérateur de l'activité physique sur ces variables. Les résultats indiquent que les individus âgés font davantage appels aux stratégies d'auto-handicap revendiqué que les jeunes adultes. Toutefois, ils indiquent aussi que l'activité physique permet de modérer cet effet du vieillissement. Ainsi, ceux qui pratiquent une activité sportive régulière ont un niveau d'estime de soi plus élevé que les sédentaires. De plus, ils ont moins recours aux stratégies d'auto-handicap déclaré et comportementale. La dernière étude montre une relation dose-dépendante de l'activité sportive sur l'auto-handicap. Les résultats sont discutés en fonction des capacités d'adaptation des seniors face au vieillissement et du rôle central des activités physiques aérobies dans ce processus.

La Promotion de l'activité physique chez le sujet âgé
La Promotion de l'activité physique chez le sujet âgé

Author: Ramdane Bazi

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Published: 2013

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L'inactivité physique demeure un problème de santé publique et augmente avec l'âge. Bien que les bienfaits de l'activité physique chez les personnes âgées aient été démontrés, l'implication des médecins généralistes quant à la promotion de celle-ci est loin d'être évidente et s'avère être entravée de manière significative. Notre travail de thèse a comme objectif principal de déterminer les attentes et les besoins des médecins généralistes quant à leur implication relative à la promotion de l'activitéphysique chez les sujets âgés (de plus de 65 ans). On a réalisé une enquête quantitative descriptive en ligne sur un panel de médecins généralistes en Lorraine. Les résultats montrent que les médecins généralistes rencontrent des obstacles entravant leur implication ; notamment le manque de formations et d'informations. En revanche, le manque de temps ne représente pas un frein primordial contrairement aux données de la littérature. Les médecins généralistes sont demandeurs de plus de formations, d'informations, de professionnels spécialisés en activité physique à proximité, et d'un apport médiatique important sensibilisant les personnes âgées. En revanche, le remboursement de l'activité physique par la sécurité sociale n'est pas un facteur incitateur pour prescrire davantage une activité physique chez les sujets âgés. La promotion de l'activité physique chez les personnes âgées repose sur une approche multifactorielle nécessitant l'implication des médecins. Cette dernière appelle à répondre à leurs attentes et à leurs besoins.