Ouvrage coordonné par Nicolas Mottis, et avec la collaboration de Diane-Laure Arjaliès, Valérie Bardou, Vincent Bouchet, Candice Brenet, Grégoire Cousté, Patricia Crifo, Jean-Philippe Desmartin, Loïc Dessaint, Léa Dunand-Chatellet, Geneviève Ferone, Thierry Philipponnat, Adrian Zicari. Il existe depuis longtemps des acteurs financiers poursuivant autre chose que la stricte maximisation du profit. Ils ont souvent eu de fortes convictions politiques, religieuses ou économiques, et ont cherché à utiliser leur pouvoir financier pour influencer les pratiques des entreprises vers davantage de responsabilité en matière environnementale, sociale ou de gouvernance. Mieux combiner performance financière et ESG (pour Environnement/Social/Gouvernance) est au cœur de ces approches souvent associées à l’appellation « Investissement Socialement Responsable » (ISR). Depuis quelques années et la parution de la 1re édition de cet ouvrage, cette « finance responsable » a connu un développement considérable. D’un segment de niche, on est passé au cœur des marchés financiers et rares sont les acteurs aujourd’hui en France qui peuvent ignorer complètement ce mouvement. Du coup cela pose de nombreuses questions pratiques et théoriques dans un contexte où le risque de « greenwashing » augmente. La finance responsable explose, mais on s’y perd facilement. Associant les meilleurs experts académiques et praticiens, cet ouvrage offre un panorama des enjeux théoriques et opérationnels du domaine. Il donne de nombreuses clés pratiques et pose les termes des débats critiques actuels tout en proposant des voies d’amélioration pour l’avenir. Nous l’avons voulu riche sur le fond pour des familiers du domaine et aussi accessible à des étudiants ou cadres et dirigeants simplement intéressés par le thème.
Il existe depuis longtemps, sur les marchés financiers, des acteurs poursuivant autre chose que la stricte maximisation du profit. Ils ont souvent eu de fortes convictions politiques, religieuses ou économiques, et ont cherché à utiliser leur pouvoir financier pour influencer les pratiques des entreprises vers davantage de responsabilité en matière environnementale, sociale ou de gouvernance. Mieux combiner performance financière et extra-financière (ou ESG pour Environnement/Social/Gouvernance) est au coeur de ces approches souvent associées à l'appellation "Investissement Socialement Responsable" (ISR). Elles ont aujourd'hui un impact qui va bien au-delà de quelques niches limitées des marchés financiers et inspirent de plus en plus fortement les pratiques de nombreux acteurs motivés par une finance plus responsable. Leur impact grandit rapidement et les fonds qu'ils gèrent ont déjà un poids réel sur l'économie. Associant les meilleurs experts académiques et praticiens, cet ouvrage offre un panorama des enjeux théoriques et opérationnels du domaine. Il pose les termes des débats critiques qui l'entourent et propose des voies d'amélioration pour l'avenir. Nous l'avons voulu riche sur le fond pour des familiers du domaine et aussi accessible à des étudiants ou cadres et dirigeants simplement intéressés par le thème.
Analyse de l'ISR : l'investissement socialement responsable. L'investissement socialement responsable se trouve au coeur des préoccupations des économistes et financiers. Est-ce un outil pour sortir le capitalisme d'une crise sans précédent? L'ISR, d'inspiration éthique, vise une triple performance: économique, sociale et environnementale. A quelles conditions pourrait-il tenir ses promesses? L'auteur avec pédagogie et grâce à une étude très documentée, donne quelques clés pour mieux comprendre toute l'envergure de l'ISR. Un glossaire des termes clés complète une approche technique claire sur la question. Des analystes et gérants de l'ISR donnent, à travers de longues interviews, des indications précieuses sur les perspectives de cet aspect de la finance pour notre monde d'aujourd'hui. Au travers d'une analyse documentée et pédagogique, agrémentée d'interviews et d'un glossaire, découvrez les fondements de l'investissement socialement responsable. EXTRAIT Alors qu’ils avaient amorcé l’essor de l’ISR, les particuliers forment désormais une catégorie de clients ultra minoritaire : la faute incomberait aux services commerciaux des banques, peu promptes à “marketer” et promouvoir l’ISR en général. Les conseillers financiers en contact avec le grand public au guichet les connaissent mal et sont surtout incités à vendre des produits “attrappe-tout, conçus pour une clientèle indifférenciée”, rapporte Cyril Demaria. Sans parler d’un autre frein : les conflits d’intérêt patents, les banques étant “impliquées à la fois du côté des émetteurs et des investisseurs”. Les épargnants individuels, grandes fortunes exceptées, misent des sommes relativement modestes au coup par coup, le plus souvent. Ainsi, les masses gérées par les institutionnels disqualifient les particuliers de facto, dans cette course aux chiffres ; même si un pourcentage seulement des volumes sous gestion de ces “grands investisseurs” est convertie à l’ISR, cette part même congrue pèsera d’emblée, et sensiblement, dans la balance. Il n’en reste pas moins vrai qu’un réel effort de présentation et de mise en avant de ces produits mériterait d’être consenti, ne serait-ce que pour aller à la rencontre d’une demande autre qu’institutionnelle, pressentie comme importante. Fondations, organisations religieuses et associations ont, à l’origine, constitué l’essentiel de la clientèle de l’ISR en gestion dédiée. Cette dernière est devenue majoritaire sur le marché français ISR, à partir de 2006, détrônant les OPCVM. Ils étaient auparavant les “chouchous” des investisseurs institutionmisent des sommes relativement modestes au coup par coup, le plus souvent. Ainsi, les masses gérées par les institutionnels disqualifient les particuliers de facto, dans cette course aux chiffres ; même si un pourcentage seulement des volumes sous gestion de ces “grands investisseurs” est convertie à l’ISR, cette part même congrue pèsera d’emblée, et sensiblement, dans la balance. Il n’en reste pas moins vrai qu’un réel effort de présentation et de mise en avant de ces produits mériterait d’être consenti, ne serait-ce que pour aller à la rencontre d’une demande autre qu’institutionnelle, pressentie comme importante. Fondations, organisations religieuses et associations ont, à l’origine, constitué l’essentiel de la clientèle de l’ISR en gestion dédiée. Cette dernière est devenue majoritaire sur le marché français ISR, à partir de 2006, détrônant les OPCVM57. Ils étaient auparavant les “chouchous” des investisseurs institutionnels s’essayant à l’ISR. À PROPOS DE L'AUTEUR Michèle Royer, l’auteur de L’investissement socialement responsable (ISR) est journaliste indépendante. Elle couvre depuis plus de 15 ans l’actualité de l’environnement, principalement sous l’angle de l’économie et du développement durable.
L'investissement socialement responsable est largement méconnu du grand public. Pourtant ce même public est conscient de l'impact environnemental et social des décisions d'investissement. Mais le lien entre les choix personnels d'épargne et l'impact environnemental et social est faible. La règlementation complexe rend encore plus obscur le chemin qui va du sentiment de responsabilité aux choix d'investissement responsable. Cet ouvrage est un plaidoyer pour une évolution de l'article L.214-9 du Code monétaire et financier dans le sens de l'élargissement de l'objet social des OPCVM. Il développe les arguments économiques, financiers et philosophiques pour inscrire dans la loi les intérêts environnementaux, sociaux et de participation démocratique à la gestion de l'épargne des citoyens en sus de leurs intérêts financiers. C'est une prise au sérieux de l'interpellation par l'encyclique Oeconomica et pecuniare quaestiones sur la sortie de la financiarisation de la société associée à la vigilance démocratique de la philosophie d'Emmanuel Mounier.
Cet ouvrage se propose d'analyser la performance financière de l'investissement socialement responsable (ISR). Il a pour objectif de vérifier si une gestion active des fonds d'investissement s'appuyant sur une recherche spécifique sur le développement durable peut apporter une plus-value du point de vue de l'investisseur individuel. L'étude porte sur les fonds socialement responsables (FSR) français et canadiens de type actions de janvier 1994 à janvier 2007. L'évaluation des performances des FSR révèle une sous-performance généralisée mais non significative par rapport au marché ainsi qu'une attitude conservatrice à l'égard du risque de marché. En revanche, il n'existe pas de différence statistiquement significative entre la performance des FSR et celle des fonds traditionnels équivalents. L'ouvrage s'intéresse également à la capacité de Market-timing des gérants, au style d'investissement ainsi qu'à l'existence ou non d'une stratégie Momentum dans le style d'investissement des FSR. Il examine enfin les déterminants de la performance des FSR à travers l'identification de quatre facteurs: l'âge du fonds, sa taille, ses frais de gestion et son orientation d'investissement.
La finance est en crise ; mais elle est indispensable à la vie des hommes en société. Cependant, il serait abusif de considérer "la finance" comme un tout homogène. En effet, loin de la finance conventionnelle qui fait la une de l'actualité, il existe une finance dite alternative qui tente de placer et de maintenir l'Homme au centre de son projet et à l'horizon de son ambition. Cet ouvrage, premier du genre, se propose de présenter sous forme d'études réalisées par des spécialistes du droit financier, les manifestations de cette finance alternative, les outils, instruments et techniques juridiques qui existent et qui permettent de concilier finance et humanisme. À travers l'analyse des critères de développement durable ou religieux appliqués à la finance, des monnaies alternatives, du microcrédit, de la notation extra-financière, du mutualisme et du coopératisme en finance, du crowdfunding, des fonds éthiques, du financement associatif, du financement alternatif de l'habitat ou du soutien des collectivités publiques aux entreprises, ce livre fait, en France comme en Espagne, au Royaume-Uni, en Grèce et au Canada, un tour d'horizon complet de ce segment du secteur financier souvent méconnu et qui offre néanmoins aux Hommes de réaliser leurs projets dans la perspective d'un mieux-être collectif. Pour rompre avec l'idée que la finance n'est que spéculation et prédation.
The UN Sustainable Development Goals, an increasing interest in Environmental, Social, and Governance factors, the climate crisis, stakeholder pressure, the lessons of corporate scandals, and the COVID-19 pandemic have triggered a massive change in how companies approach finance and accounting practices. From being a ‘nice-to-have’ to becoming a ‘must-have’, Responsible Finance and Accounting positions itself as a key pillar in tomorrow’s better world for business, society, and planet. In this book, leading researchers and practitioners in the field of corporate social responsibility, from the schools and corporate partners of the Council on Business & Society, give you key insights into green finance and social and environmental reporting, national, international and corporate stakes in green taxonomy and carbon tax, and triple capital accounting. It also details how to model effective and low-cost social impact reporting, ethics in finance and accounting, and strategies for microfinance and finance-related social innovation. Each insight is accompanied by key takeaways, food for thought, and micro-case study sections. This accessible book will be a valuable resource for scholars, instructors, and upper-level students across finance and accounting as well as corporate social responsibility and business ethics. It will also serve as a guide for professionals aiming to deepen their understanding of new finance and accounting practice.
Pourquoi certains fonds « responsables » sont-ils exposés à des entreprises pétrolières ou gazières ? à des sociétés régulièrement accusées d'optimisation fiscale, ou encore opposées au syndicalisme ? En l'espace de quelques années à peine, la finan
La finance doit se réinventer, elle se doit de mettre en oeuvre de nouvelles valeurs - celles de l'investissement responsable : voilà le point de départ de cet ouvrage destiné à mieux faire connaître les pratiques financières en forte croissance de la finance durable. Comment concilier la rentabilité de mon épargne avec son implication sociale et responsable? En quoi consiste réellement l'investissement responsable, ou ISR? Est-ce identique à la finance solidaire? Quels sont les acteurs de ce marché? Comment juger de la qualité des produits d'investissement responsable ? Sont-ils aussi rentables pour l'investisseur ? Quelles sont les techniques de gestion? Quelles sont les perspectives d'avenir? Ouvrage de vulgarisation, destiné à tous ceux qui s'intéressent à la finalité de leurs placements, le livre traite de manière simple et accessible de toutes ces questions. Mais il plaide surtout pour que les acteurs de la finance moderne, indispensable au développement de nos économies, sachent réconcilier finance et responsabilité. Et pour que chacun agisse, à son niveau, en investiss-acteur !