Ce rapport vise à cerner les données manquantes sur la santé mentale et l'emploi, à enrichir la base de connaissances et ainsi à remettre en question certains mythes, et à donner une vision plus complète des défis stratégiques sousjacents.
Ce rapport de synthèse, qui fait suite à un rapport introductif (« Mal-être au travail ? Mythes et réalités sur la santé mentale et l'emploi ») et à neuf études par pays, propose un résumé des résultats recueillis dans les pays qui ont participé à l’étude et avance des arguments en faveur d’une intervention plus forte des pouvoirs publics.
Ce rapport vise à cerner les données manquantes sur la santé mentale et l'emploi, à enrichir la base de connaissances et ainsi à remettre en question certains mythes, et à donner une vision plus complète des défis stratégiques sousjacents.
Dans les pays de l’OCDE, la gestion des problèmes de santé mentale dans la population d’âge actif devient un enjeu essentiel pour les politiques sociales et du marché du travail. Les gouvernements de ces pays sont de plus en plus nombreux à reconnaître que les pouvoirs publics ont un rôle important à jouer pour maintenir au travail les personnes so
La mauvaise santé mentale fait payer un lourd tribut aux personnes concernées, aux entreprises et à l'économie de manière générale. Les problèmes de santé mentale sont à l'origine d'une perte très importante de l'offre potentielle de main-d'oeuvre, de taux élevés de chômage et engendrent des absences maladie et une baisse de productivité au travail. Ce rapport de synthèse, qui fait suite à un rapport introductif (" Mal-être au travail ? Mythes et réalités sur la santé mentale et l'emploi ") et à neuf études par pays, propose un résumé des résultats recueillis dans les pays qui ont participé à l'étude et avance des arguments en faveur d'une intervention plus forte des pouvoirs publics.
Quatre observations de patients suivis en consultations psychiatriques de secteur constituent le point de départ d'une réflexion sur les conséquennces psychopathlogiques d'un emploi à faible charge de travail. Nous avons essayé de cerner les valeurs de signification, de motivation, de satisfaction du travail et d'autre part à l'échelle individuelle. L'approche ergonomique du travail mental révèle déjà̧ des altérations en terme de performances dans les circonstances professionnelles d'hyposollicitation. L'insatisfaction dans la perte de signification de la tâche, la dépossession du travail n, l'anxiété liée à l'ignorance ou à l'incompréhension de ce qui est en jeu , la disparition du rôle de "masque" que pouvait prendre l'activité, l'absence de perspective d'amélioration, et toute la problématique complexe de l'ennui ont certainement un retentissement sur l'équilibre psychique de l'individu. La prudence doit être de mise pour apprécier la responsabilité de telles circonstances professionnelles sur les décompensations psychopathologiques, mais il faut sûrement les prendre en considération.