En proposant des études de cas empiriques et une approche résolument pluridisciplinaire, les auteurs retracent l'évolution historique du concept de la responsabilité sociale et environnementale d'entreprise (RSE) en gestion. Ils mettent en évidence l'importance de la RSE dans le bon fonctionnement du système économique, les limites de sa portée régulatoire, de même que son apport à la démocratisation des entreprises.
A partir du cas emblématique de Danone, l'objectif de cet ouvrage est de proposer le traitement concret du déploiement d'une stratégie de Responsabilité Sociale de l'Entreprise dans toute l'organisation. Comment intégrer de nouveaux principes, de nouvelles pratiques dans des fonctions telles que les approvisionnements, la finance, le contrôle de gestion, la production, le marketing, la distribution et (bien sûr) la communication ? Tels sont les défis que pose la RSE au management et auxquels les auteurs de ce livre proposent des réponses.
L'entreprise peut-elle s'affranchir de toutes obligations autres que légale et économique vis-à-vis de son environnement social, humain, politique et écologique ? A l'heure du réchauffement climatique, des scandales financiers à répétition, de la globalisation des échanges, l'essor de l'idée de " responsabilité sociale de l'entreprise " (RSE) est révélatrice d'une nouvelle conception de la place de la firme au sein de la société. Cet ouvrage explicite les sens d'une notion au caractère souvent ambigu et complexe tant d'un point de vue théorique (quelles sont les limites de cette responsabilité ?) que dans sa pratique corporative (la RSE ne serait-elle qu'une nouvelle forme de communication marketing ?) et en présente les contours actuels.
La « responsabilité sociale, sociétale et environnementale des entreprisesnbsp;» (RSE) est encore très souvent analysée au seul niveau microéconomique et contractuel. Cette approche est aujourd'hui dominante dans les travaux sur la RSE et se traduit par la prépondérance des analyses portant sur les liens entre l'entreprise et ses «nbsp;parties prenantesnbsp;». L'ancrage institutionnel et les rapports de force qui déterminent ces relations sont en général absents de telles analyses. Cet ouvrage adopte une position différente selon laquelle la question de la RSE doit également être analysée en dehors de l'entreprise, de la relation interindividuelle, pour être portée au niveau collectif. Cette posture est en opposition avec une vision exclusivement interindividuelle de la sphère économique et sociale, que porte quelquefois le mouvement de la RSE. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce phénomène ne cache pas un retour à une illusoire régulation uniquement fondée sur le contrat et la volonté individuelle, il porte l’espoir d’une forme de régulation collective, et donc individuellement contraignante, du mode de production capitaliste.
La place et la responsabilité de l’entreprise dans la société font aujourd’hui l’objet de vives discussions. Longtemps cantonnée à sa définition restrictive de simple lieu de production de biens et de services, l’entreprise ne se résume plus à ce seul rôle économique. En effet, les turbulences économico-financières à l’échelle mondiale au milieu des années 2000 et l’émergence des problèmes de responsabilité sociétale sont venues renouveler la réflexion sur l’entreprise et sa gouvernance. En parallèle, le droit de l’entreprise évolue et fait notamment une plus grande place aux parties prenantes. Ainsi, le modèle de régulation de l’entreprise est en cours de changement et le droit devient norme. Au travers d’une démarche pluridisciplinaire et comparative, cet ouvrage atteste de cette rupture et entend participer activement aux débats visant à dessiner l’entreprise du futur.
La Responsabilité Sociale des Entreprises est une énigme : mode passagère relevant de la communication ouL'ouvrage est conçu dans le double but d'analyser et d'éclairer ce phénomène, et rédigé d’une manière accessible au non spécialiste. Une trentaine de spécialistes de sciences sociales (droit, sociologie, économie, gestion, histoire, sciences)...
L'entreprise a-t-elle des responsabilités autres que celle de faire du profit ? Dans la doctrine libérale, la réponse est clairement négative : l'entreprise ne peut se voir confier d'autres objectifs que la réalisation d'un profit maximum, ce qui, par la magie de " la main invisible du marché ", assure un optimum de prospérité économique et, donc, le meilleur bien-être possible de l'ensemble de la société. Les scandales financiers récents remettent en cause cette doctrine libérale. Alors que les Etats tendent à s'effacer en tant qu'acteurs économiques, tous les regards se tournent actuellement vers l'entreprise, pour lui demander d'être socialement plus responsable. C'est à cette nouvelle obligation socio-économique de l'entreprise que cet ouvrage est consacré, sous forme d'hommage au professeur Roland Pérez. De multiples aspects de la responsabilité sociale de l'entreprise sont abordés et discutés dans les quatre parties consacrées, pour la première, aux représentations financières et comptables de la responsabilité sociale de l'entreprise, pour la deuxième, à la responsabilité sociale de l'entreprise dans son environnement, pour la troisième, à la responsabilité sociale de l'entreprise comme mythe de l'entreprise-providence, et, pour la dernière, à de nouvelles approches théoriques de la responsabilité sociale de l'entreprise. L'objectif général de l'ouvrage est de rendre compte des principaux débats qui portent à la fois sur les pratiques, les méthodes, les outils de la responsabilité sociale ainsi que sur le renouvellement des cadres théoriques et conceptuels qu'implique cette nouvelle conception de l'entreprise.
La responsabilité sociale - et environnementale - des entreprises peine à convaincre : loin de préserver leur réputation et de légitimer leurs activités, ces démarches les surexposent à la critique. Entre approche scientifique et vulgarisation, cet ouvrage étudie et analyse les conditions d'existence, l'évolution et les modalités actuelles de la généralisation du concept. Il pose aussi les bases d'une réflexion face aux défis sociaux et économiques de la France.