Horace Walpole (1717-1797), as the youngest son of the powerful Whig minister Robert Walpole, grew up at the center of Georgian society and politics and circulated amongst the elite literary, aesthetic, and intellectual circles of his day. His brilliant letters and writings have made him the best-known commentator on the rich cultural life of 18th-century England. In his own day, he was most famous for his extraordinary collections of rare books and manuscripts, antiquities, paintings, prints and drawings, furniture, ceramics, arms and armor, and curiosities, all displayed at his pioneering Gothic Revival house at Strawberry Hill, on the banks of the Thames at Twickenham. This timely and groundbreaking study of the history and reception of Walpole’s collection as it was formed and arranged at Strawberry Hill coincides with a planned restoration of this endangered house. Horace Walpole’s Strawberry Hill assembles an international team of distinguished scholars to explore the ways in which Strawberry Hill and its collections engaged with the creation of various and interconnected political, national, dynastic, cultural, and imagined histories.
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, émergent des discours sur l'art destinés à une longue postérité. Alors que les traités en France depuis le siècle précédent avaient été élaborés autour de l'Académie royale de peinture et de sculpture, et reposaient essentiellement sur l'expérience des oeuvres et la mise en évidence des qualités et défauts de celles-ci, afin de faciliter la pratique de l'art par la découverte de ses règles internes, de nouveaux acteurs interviennent, pour lesquels le mode d'élaboration des oeuvres n'est plus l'enjeu central. Les philosophes s'interrogent sur la validité du jugement esthétique ; les critiques d'art sur l'effet produit par les oeuvres ; les historiens sur les causes du progrès et du déclin de l'art à travers les siècles. Les discours se multiplient, se nourrissent mutuellement, s'entremêlent. On discute des origines de l'art, de ses finalités, des moyens de le faire progresser... Les débats qui s'engagèrent et les systèmes explicatifs qui furent utilisés, pour la plupart, ne sont plus les nôtres, mais ils ont ouvert la voie, pour le meilleur et pour le pire, à la multiplicité des approches encore aujourd'hui usitées et qui font de l'art un objet de préoccupations largement partagées par les chercheurs et le public. Les articles de ce recueil témoignent du foisonnement intellectuel qui caractérise le siècle de l'abbé Du Bos, de Diderot et de Winckelmann.