For the past twenty years feminist grass-root movements, professionals, and researchers have shown how the social construction of gender relations interacts with all forms of imperialism to mould the dominant ideologies of development. Based on a constant dialogue between theory and practice, research and action, their analyses of society and international development begin with women's experience and aim at policies and actions directed toward social change and the empowerment of women.
Despite various decades of research and claim-making by feminist scholars and movements, gender remains an overlooked area in development studies. Looking at key issues in development studies through the prisms of gender and feminism, the authors demonstrate that gender is an indispensable tool for social change.
Tant au niveau des revenus que du développement économique, les inégalités n'ont pas diminué dans le monde, en ce début du troisième millénaire ; et cela malgré les interventions des gouvernements, des ONG et des bailleurs de fonds internationaux. On commettrait également une grave erreur de diagnostic si l'on considérait la pauvreté et l'exclusion sociale comme des caractéristiques réservées aux pays en développement. Les inégalités dans la répartition du revenu et dans l'accès aux droits existent également dans les pays les plus riches. Les essais regroupés dans cet ouvrage entendent procéder à une étude aussi exhaustive que possible des rapports entre développement économique, égalité et pauvreté. Cette analyse est conduite dans le cadre de trois grands domaines thématiques. Le premier présente le cadre théorique de référence relatif aux interconnexions entre développement économique et inégalités. Le deuxième est consacré à l'étude de la pauvreté et de l'exclusion sociale dans les régions et pays en développement (Sahel, Maroc, Burkina Faso, Nigeria). Enfin, le troisième thème porte sur l'analyse des inégalités et de la pauvreté dans les pays développés, en particulier dans les zones urbaines de Rome, Naples, Munich, Dublin, aux fins d'une analyse comparative. Dans l'essai introductif Growth and Inegality. Theoretical Issues and Empirical Evidence, sont examinées les interconnections entre croissance économique et inégalités. Les auteurs procèdent ainsi à une revue critique, aussi vaste que minutieuse, de la littérature en la matière. Ils démontrent que l'examen des inégalités ne saurait être limité à la répartition du revenu mais qu'il faut également l'étendre à bien d'autres facteurs pour identifier les dimensions réelles du bien-être et des inégalités.
This specialised Directory provides information on over 1 700 non-governmental organisations (NGOs) active in the field of habitat and urban development.
This conference was organised by the Third World Academy of Sciences in collaboration with the Canadian International Development Agency. For the 250 female scientist participants from distant lands and diverse cultures from the Caribbean to the Far East, the conference proved a stimulating experience to recognize their strength in terms of numbers and achievements, to forge new links, nationally and internationally, and to demonstrate that science is independent of gender and is no longer an exclusively male-dominated preserve. The first part of the proceedings deals with the global, Third World and national perspectives of the theme “Women and Science” and the second highlights the scientific contributions by Third World women scientists, their personal experiences and scientific reports. The publication of these proceedings would serve as a potentially effective strategy aimed at enhancing the status of women scientists, not only in the Third World but worldwide.
Malgré la forte croissance économique que l’Afrique subsaharienne a connue ces vingt dernières années, les niveaux de transformation économique, de réduction de la pauvreté et de développement des compétences dans cette partie du monde sont bien inférieurs à ceux des autres régions. Des investissements judicieux dans le développement des compétences, en accord avec les objectifs politiques de croissance de la productivité, d’inclusion et d’adaptabilité, peuvent aider à accélérer la transformation économique de la région subsaharienne au XXIe siècle. L’augmentation de la population en âge de travailler en Afrique subsaharienne constitue une réelle chance d’accroître la prospérité collective. Les pays de la région ont investi massivement dans le développement des compétences†‰; les dépenses publiques consacrées à l’éducation ont été multipliées par sept au cours des 30 dernières années, et le nombre d’enfants scolarisés est aujourd’hui plus élevé que jamais. Pourtant, les systèmes d’éducation de cette population n’ont pas donné les résultats escomptés, et ces insuffisances entravent considérablement les perspectives économiques. Dans la moitié des pays, moins de deux enfants sur trois terminent l’école primaire, et encore moins atteignent des niveaux supérieurs d’enseignement et obtiennent un diplôme. Les acquis d’apprentissage demeurent faibles, ce qui entraîne des lacunes dans les compétences cognitives de base telles que la lecture, l’écriture et le calcul, aussi bien chez les enfants, les jeunes que les adultes. Le taux d’alphabétisation de la population adulte est inférieur à 50 % dans de nombreux pays†‰; la part des adultes sachant lire, écrire et compter de manière fonctionnelle est encore plus faible. Une réforme du système est nécessaire pour réaliser des progrès significatifs. De multiples agences aux niveaux national et local sont impliquées dans les stratégies de développement des compétences, faisant des compétences «†‰le problème de tous, mais la responsabilité de personne†‰». Les politiques et les réformes doivent permettre de renforcer les capacités des politiques qui ont fait leurs preuves et d’instaurer des mesures incitatives visant à faire converger le comportement de tous les acteurs dans la poursuite des objectifs de développement des compétences au niveau national. Le développement des compétences en Afrique subsaharienne, un exercice d’équilibre. Investir dans les compétences pour la productivité, l’inclusion et l’adaptabilité présente des données qui éclaireront les choix stratégiques des pays en matière d’investissements dans les compétences. Chaque chapitre aborde un ensemble de questions spécifiques, en s’appuyant sur une analyse originale et sur une synthèse des travaux existants pour explorer les domaines principaux : • comment les compétences appropriées à chaque étape du cycle de vie sont-elles acquises et quelles défaillances du marché et des institutions affectent le développement des compétences†‰; • quels systèmes sont nécessaires pour que les individus aient accès à ces compétences, notamment les investissements consentis par les familles, les institutions du secteur privé, les écoles et autres programmes publics†‰; • comment ces systèmes peuvent-ils être renforcés†‰; • comment les personnes les plus vulnérables, à savoir celles qui ne font pas partie des systèmes standards et qui n’ont pas réussi à acquérir des compétences essentielles, peuvent-elles être soutenues. Les pays de la région seront souvent confrontés à des arbitrages difficiles qui auront des effets distributifs et influeront sur leur trajectoire de développement. Des dirigeants engagés, des efforts conjoints de réforme et des politiques bien coordonnées sont essentiels pour aborder le délicat exercice d’équilibre que représente le développement des compétences en Afrique subsaharienne.
This book is a survey of the field of development studies from a political economy perspective. It first reviews the academic literature on development and highlights the fundamental importance of institutions and social values, over and above other alternative theories, as determinants in long-run development. In this context, the book draws from the works of Nobel Laureates Douglass North, F.A. Hayek and Elinor Ostrom, and argues that the ingredients of property rights, the rule of law, and market freedoms are essential in generating socio-economic progress. Successful reforms however are not simply a function of constructing formal institutions, but must cohere with the social values, norms, and cultural commitments of local communities. It is in this spirit that the book theorises on the oft-neglected role that political entrepreneurs play in driving endogenous institutional change. Specifically, this book integrates the theoretical discussion on market-driven development with a range of case studies from around the world, featuring the bottom-up efforts of local change agents to pursue institutional reforms and changes in social opinion.
This conference proceedings shows how women-owned SMEs can seize the opportunities offered by globalisation, ICTs, changes in firm organisation, the increasing importance of the service sector, and other current developments.