Opportunité, évaluation économique et méthodologie de mise en oeuvre et de développement d'un système d'information géographique dans les collectivités territoriales

Opportunité, évaluation économique et méthodologie de mise en oeuvre et de développement d'un système d'information géographique dans les collectivités territoriales

Author: Jacques Ledig

Publisher:

Published: 2003

Total Pages: 271

ISBN-13:

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La modernisation des services publics, les dispositions relatives à la décentralisation et les avancées des technologies informatiques ont solidement ancré les systèmes d'information géographique (SIG) dans la gestion des collectivités territoriales françaises. Une première partie expose la problèmatique et le contexte administratif. La deuxième partie préconise une méthodologie pour la mise en oeuvre d'un SIG dans une collectivité. Une analyse des fondements et les objectifs de ces systèmes débouche sur une méthode pratique pour leur insertion dans une sturcture de type collectivité territoriale. Une étude est consacrée aux différents types de données, à leurs origines, leurs prix et leur opportunité dans un SIG. Une part de cette analyse s'intéresse aux données graphiques et principalement à leur saisie. Les métadonnées, le renseignement sur la nature et les caractéristiques des données mémorisées dans un SIG constituent un enjeu important. Le partage des données, la construction de partenariats tout comme l'aspect législatif font également partie intégrante de cette étude. La proposition d'une technique d'évaluation financière d'un SIG en exploitation repose sur des considérations comptables. La troisième partie s'intéresse à l'étude de trois cas particuliers ayant "un vécu SIG" propre. Les analyses sont construites sur des trames similaires. La raison principale de cette troisième partie est une approche "multiscalaire" de la problématique SIG dans les collectivités. En nous basant sur la comparaison des expériences menées, nous dégageons les points qui nous semblent impératifs à respecter pour la réussite d'un SIG. Nous mettons en exergue l'importance de la connaissance de la structure d'accueil du SIG et la détermination fine de l'information nécessaire à l'élaboration de ses missions. Nous montrons que la structuration rigoureuse des données ou le management du projet sont des gages incontournables pour la réussite d'un SIG dans une collectivité


Les cartes de la connaissance

Les cartes de la connaissance

Author: Jean-Paul Bord

Publisher: KARTHALA Editions

Published: 2004

Total Pages: 699

ISBN-13: 2845864884

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Les sciences humaines et sociales entretiennent avec l'image en général et la carte en particulier des rapports complexes, voire contradictoires ou extrêmes, allant du rejet iconoclaste des uns à l'iconophilie, voire l'iconomanie des autres. Pourquoi pareil spectre de positions à l'intérieur d'une même discipline (ici en géographie) et pareille diversité de pratiques entre disciplines ? Au-delà de la compétence technique nécessaire qui peut expliquer la fréquence et la virtuosité du recours à la cartographie d'une part, au-delà de l'intérêt pédagogique de la visualisation d'un discours abstrait d'autre part, se pose plus fondamentalement la question épistémologique de la valeur heuristique de la carte dans la production du savoir. Après un groupe de contributions introductives définissant des positions théoriques différentes, voire opposées, cet ouvrage développe la réflexion autour de quatre thèmes : 1) Commandes, productions et usages de la carte ; 2) Dénaturaliser les cartes : 1e pouvoir et l'autorité ; 3) Langage graphique et construction du savoir ; 4) Cartographier l'Autre. Il se poursuit par un groupe d'interrogations transversales sur les précurseurs du langage graphique de la cartographie statistique des XVIIIe et XIXe siècles ; sur la valeur rhétorique de 1a carte, les modalités collectives de construction de l'identité et de l'altérité et des politiques publiques territoriales ; à propos des politiques urbaines, sur la force de l'instrument graphique et en même temps sa difficulté, voire son incapacité, à dire la complexité du social. Trois contributions tirent enfin quelques leçons d'ensemble : la première établit une comparaison entre les traditions cartographiques anglo-saxonne et française ; la seconde, sans nier les inconvénients, voire les risques, de l'outil cartographique, insiste sur son apport aux processus de la cognition géographique ; la dernière, interrogeant les travaux de sciences politiques en priorité mais pas exclusivement, pose la question de la redondance de l'image par rapport au texte et surtout du risque d'une cartographie d'assignation, de " portrait du roi ".