La crise économique et financière démarrée en 2007 est une occasion pour s'interroger sur la pertinence des modes de gouvernance de nos Organisations. L'éthique apparaît comme le moyen de réduire la fréquence des crises émanant du comportement des grandes Organisations. Mais de quelle éthique doit-on alors parler et quel est le lien avec la gouvernance ? En replaçant la personne humaine au coeur des Organisations, cet ouvrage propose une approche théorique et pratique qui permette de reconsidérer la gouvernance des Organisations. C'est parce qu'un acteur économique détient une ressource utilisée par une Organisation, et que cette ressource expose son détenteur au risque de l'Organisation, que ce dernier devient partie prenante de l'Organisation et acquiert un droit légitime à participer aux mécanismes de gouvernance de son Organisation.
L'éthique est un aspect fondamental de bonne gouvernance en entreprise et le premier sujet de gouvernance traité dans les médias sur le thème des types de détournements, des conflits d'intérêts, des rémunérations aberrantes, des placements d'administrateurs amis, des abus de biens sociaux... Quand ces dangers surviennent, il est souvent trop tard : l'image et la réputation sont atteintes. Dirigeants, administrateurs et cadres reviennent ici sur le lien entre éthique et entreprise et sur les actions à mener.
Le débat sur l'éthique dans les organisations et les dilemmes soulevés prennent de plus en plus d'importance dans le domaine du travail. Comment, au quotidien, les acteurs syndicaux et patronaux jonglent-ils avec les problèmes éthiques qu'ils rencontrent ? Quels types de comportements sont attendus des travailleurs qui s'investissent dans une démarche éthique ? Quelles sont les conséquences des décisions non éthiques prises dans les organisations ? Sanctionner les conduites non éthiques suffit-il ? Doit-on chercher à aller au-delà de la sanction et du droit ? Comment engager son organisation dans une démarche éthique positive et responsable ? Telles sont quelques-unes des questions qui ont été abordées à ce 60e congrès annuel des relations industrielles.
De plus en plus d'organisations font référence à l'éthique dans leurs activités et dans divers documents officiels. Les demandes d'intervention à portée éthique se multiplient conséquemment. Les attentes des organisations sont toutefois variées, tout comme le sont les pratiques d'intervention et les conceptions théoriques qu'elles mobilisent. Ce livre vise à réfléchir aux approches actuelles en matière d'intervention en éthique, à leurs objectifs et leurs méthodes, ainsi qu'à d'autres cadres théoriques d'intervention en organisation, non spécifiquement dédiés à l'éthique, mais pouvant remplir des fonctions analogues. Il s'inscrit dans le prolongement d'un colloque international tenu à l'Université Laval auquel étaient conviés des experts belges, français et québécois. Les chercheurs ont ainsi partagé les modèles théoriques qu'ils utilisent lors d'interventions en organisation tout en poursuivant la réflexion sur l'intervention en éthique, sont transfert en milieu de travail de même que la façon dont elle contribue à la construction d'un corps inédit de connaissances.
Les difficultés auxquelles ont été confrontées récemment certaines entreprises ou administrations aux États-Unis, de même que les désordres financiers qui ont frappé des sociétés en France au cours de la période récente, ont contribué à relancer l'intérêt du public pour les débats sur la gouvernance et l'éthique. Ces différentes situations nous conduisent à réfléchir sur l'évolution de la gouvernance dans les organisations et sur la question de l'éthique et de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) dans les prises de décisions et la gestion des activités. Cet ouvrage met en perspective la richesse thématique de ces notions qui font l'objet d'une attention grandissante dans le milieu académique mais également au niveau des dirigeants d'entreprises, compte tenu de leurs conséquences sur le plan économique, financier, sociétal mais aussi dans les domaines sociaux et humains. Il vise à approfondir les notions de gouvernance, d'éthique appliquées aux organisations et leur lien avec la RSE et plus généralement avec le développement durable. D'une manière générale, cet ouvrage accorde une large place à l'analyse critique et ouvre la voie à des interrogations nouvelles en matière de gouvernance. [Source : d'après 4ème de couv.]
Alors qu'elle était un sujet presque tabou il y a quelques décennies à peine dans les organisations, l'éthique est, en ce XXIe siècle, devenue très "tendance" dans le domaine de la gestion. Faut-il s'en réjouir ou y voir une forme de récupération instrumentale des considérations éthiques? Si les points de vue à ce sujet divergent, on ne peut nier que parler d'éthique dans l'univers de la gestion ouvre une porte à la réflexion et au questionnement en la matière, et donne la possibilité de développer la dimension éthique dans l'organisation. C'est une telle réflexion que propose ce livre, à travers l'étude de deux cas d'entreprises canadiennes publiquement reconnues pour leurs pratiques éthiques: Mountain Equipment Co-op (MEC) et le Body Shop Canada. Le mémoire de maîtrise dont est tiré ce livre s'est vu octroyer une mention d'honneur par l'Institut de recherche en économie contemporaine.
Le respect de l’éthique dans la prise de décision nécessite de faire appel au bon sens et d’être judicieux dans son jugement. Cependant, les entreprises qui diffèrent les unes des autres, selon la forme juridique (EPA, EPNA, SA, SARL…), la taille (individuelle, très petite, petite et moyenne, grande ou méga entreprise), ou encore selon le secteur d’activité (primaire, secondaire ou tertiaire), ne limitent pas leurs respects de l’éthique dans l’exercice de leurs tâches à l’adoption de chartes de bonne conduite. Leurs droits et obligations et ceux du propriétaire et/ou du chef d’entreprise vis-à-vis de ses partenaires sont définis par le Code du Commerce. Les rapports des salariés avec l’entreprise sont regroupés au terme du Code du Travail. En tant que personne morale, l’entreprise doit, également, obéir aux mêmes dispositions que celles prévues pour l’ensemble des citoyens, à travers les règles du Code Civil. Le chef d’entreprise est en conséquence pénalement responsable de tout manquement aux dispositions qui réglementent le travail et les relations dans l’entreprise… Le présent travail se propose, dans une approche interdisciplinaire d’examiner le croisement entre les divers aspects de l’organisation, de l’information et de l’éthique. Il se consacrera à l’entreprise en tant que système ouvert, à la définition de son évolution, à la détermination de ses caractéristiques comme unité économique et organisationnelle complexe (chap. 1). L’interaction entre information et communication dans l’entreprise (chap. 2) et la hiérarchie des concepts d’éthique et de déontologie seront traitées (chap. 3), puis sera reproduite la charte de conduite et de la déontologie professionnelle anti-corruption en Tunisie (chap. 4). Outre les quelques propositions d’éléments de réflexion pour une déontologie professionnelle, nous achèverons notre travail par souligner l’importance des valeurs d’éthique et de déontologie dans les bibliothèques dans un contexte marqué par la diversité des usages de l’information par référence au code d’éthique pour les bibliothécaires et les autres professionnel (le) s de l’information élaboré par la Fédération internationale des associations de bibliothécaires et des bibliothèques (chap. 5).
Les défis de l’avenir du management se profilent à l’horizon du monde cosmopolite contemporain pendant que l’action en organisation pose toujours problème. De quels moyens disposons-nous pour solutionner le problème et quels idéaux modernes préconisons-nous dans la recherche des moyens : rationalisation des connaissances ou émancipation individuelle et sociale? L’éthique déborde pourtant la raison instrumentale et les arguments justifiés sur la base de l’efficacité, elle élargit le regard sur la perspective humaine et collective de l’organisation. Présenter l’éthique comme un regard sur le monde organisé, voilà une façon singulière d’ouvrir l’œil sur une pluralité d’organisations et une diversité de façons de voir. Chacune s’avère être un monde de normes et de principes à découvrir à travers la lunette philosophique, donc en remettant en cause l’idée du bien et en ouvrant la possibilité de critiquer. Adopter une approche philosophique de l’éthique invite à s’accorder un temps de réflexion sur la justesse des normes d’action dans l’organisation. C’est aussi affirmer que l’éthique est intrinsèque au management par les normes en élaboration. Afin de comprendre l’élaboration des normes d’action, la prise de décision révèle les critères de justesse pour les évaluer, que ce soit les conséquences, l’intention, l’équité, la vertu ou la discussion. Bien que des marges d’autonomie subsistent, des dispositifs enchâssent l’éthique dans la structure de l’organisation et la pratique du management : énoncé de valeurs, principes de responsabilité sociale de l’entreprise, engagement en faveur du développement durable, gouvernance, code d’éthique et déontologie professionnelle. Mais impossible d’évaluer la justesse d’une norme d’action sans s’intéresser à la direction du changement qu’elle incite à emprunter, ce qui soulève les questions de sens du travail, de développement moral et de culture d’entreprise.
La formation en éthique soulève des questions importantes et nous oblige à revisiter nos classiques, ne serait-ce que pour savoir qui on forme : forme-t-on la personne ou le professionnel ? Forme-t-on cette personne en fonction de son milieu de travail et du type d’organisation où elle travaille ? La forme-t-on en fonction d’un idéal type de personne et de professionnel ? Peut-on proposer un modèle de formation à l’éthique clés en main, transposable au sein de toutes les organisations ? C’est à ce genre de difficultés que les formateurs en éthique se butent et c’est en voulant répondre à ces questions que les auteurs de cet ouvrage en ont entrepris la rédaction.
Cet ouvrage se propose de regarder la gouvernance ethique des entreprises du point de vue philosophique. Il ne retrace qu'une facette des potentialites offertes par la philosophie aux sciences de gestion. Faut -il parler d'ethique au sens kantien, a savoir en dehors de la morale mais dans le respect d'un ensemble de valeurs, ou au sens de Ludwig Wittgenstein, qui considere l'ethique en fonction de la tournure des actions entreprises et du sens que leur attribuent les individus ? De plus, dans les faits, une entreprise qui utilise ses ressources humaines comme un moyen d'accroitre sa performance peut-elle etre percue d'un point de vue ethique ? Il est ici propose de regarder l'ethique d'entreprise en rapport avec les differentes approches des morales rigoureuses, ou encore les differentes ethiques en philosophie. Cet ouvrage souleve differents paradoxes de l'ethique d'entreprise d'un point de vue philosophique. Il s'adresse non seulement a des professionnels, universitaires, etudiants mais egalement a l'homme de tous les jours, salarie ou non d'une entreprise, qui y retrouvera les quelques questionnements qu'il se pose en matiere d'ethique d'entreprise."