En étant témoins de diverses expériences sur les missions sociales des comités d'éthique, sur l'éthique des professionnels et sur le mouvement institutionnel vers la responsabilisation des entreprises, vous pourrez entrevoir les enjeux qui traversent nos milieux institutionnels et professionnels et constater que l'éthique dépasse l'isolement disciplinaire et professionnel.
La résurgence de l’éthique comme question fondamentale dans la manière de penser et de construire les rapports adéquats dans la prise en charge d’autrui est, à bien des égards, révélatrice « de ce besoin éthique » dans la formation professionnelle. Mais on s’aperçoit que « ce besoin éthique », notamment des enseignants et des personnels soignants, n’est pas satisfait par une formation souvent exclusivement déontologique qui n’aide pas les professionnels à se questionner et à agir lorsqu’ils sont confrontés à la singularité des situations et des personnes rencontrées. Cet ouvrage examine la place qu’occupe l’éthique dans la formation de ces futurs professionnels et dans l’exercice effectif de leurs professions. Autrement dit, comment mieux former les futurs professionnels en matière d’éthique pour leur permettre d’en saisir tous les enjeux et de mobiliser les savoirs construits en situation ? Suffit-il de connaître ses droits et devoirs, le permis et l’interdit, le convenable et le recommandable pour agir éthiquement ? Comment et dans quelle mesure l’éthique déborde-t-elle le cadre déontologique pour nous conduire vers cette interrogation quasi permanente à laquelle nous confrontent nos choix, nos décisions et notre responsabilité professionnelle vis-à-vis de l’autre ?
Ces recherches ont été conduites au Québec et en France par des spécialistes de l'éthique de l'éducation ; elles portent sur l'enseignement du primaire au supérieur et concernent autant les métiers de l'enseignement que ceux de la vie scolaire. Elles abordent les problèmes pratiques auxquels les enseignants sont confrontés : le rapport aux valeurs, à l'éducation morale, à l'évaluation, à la production de normes, aux inégalités scolaires, etc.
Ces recherches ont été conduites au Québec et en France par des spécialistes de l'éthique de l'éducation ; elles portent sur l'enseignement du primaire au supérieur et concernent autant les métiers de l'enseignement que ceux de la vie scolaire. Elles abordent les problèmes pratiques auxquels les enseignants sont confrontés : le rapport aux valeurs, à l'éducation morale, à l'évaluation, à la production de normes, aux inégalités scolaires, etc.
L’institutionnalisation de l’éthique : notions, enjeux et défis explore la question de l’institutionnalisation de l’éthique et renvoie à de nouvelles et de plus anciennes manières de discuter de la gouvernance. Il s’adresse aux cohortes étudiantes de même qu’aux chercheuses et chercheurs ainsi qu’aux cadres de direction, en exercice et en formation.
Quelle formation à l’éthique professionnelle les universités doivent-elles offrir aux futurs enseignants et enseignantes? Avant de répondre à cette question, soulignons d’emblée que l’éthique s’apprend. Mais de quelle éthique parle-t-on? En effet, les personnes enseignantes du Québec ne bénéficient pas d’un code d’éthique. Elles ne sont pas non plus regroupées dans un ordre professionnel qui leur fournirait des repères déontologiques. Néanmoins, elles cherchent des orientations éthiques pour réfléchir sur leur travail, mais aussi pour prendre des décisions responsables. Des cours pour former à l’éthique enseignante sont maintenant proposés dans la plupart des universités québécoises. Cet ouvrage collectif présente l’état des lieux sur cet enseignement.
Avec la collaboration de Jocelyne Saint-Arnaud L’ampleur des moyens utilisés par les institutions mandatées pour la prévention de la maladie et la promotion de la santé n’est pas sans soulever de multiples enjeux éthiques. Les valeurs favorisant le bien-être et le bien commun, la bienfaisance ou l’utilité, au nom desquelles sont mises en œuvre des interventions pour encourager de saines habitudes de vie, sont susceptibles d’entrer en conflit avec celles associées au respect de l’autonomie du citoyen, à la liberté de choix ou à la non-malfaisance. Éthique et santé publique présente aux scientifiques sociaux, aux éthiciens, mais surtout aux professionnels de la santé publique, un portrait d’ensemble des principaux enjeux éthiques qui découlent des potentielles dérives paternalistes, du mirage des certitudes épidémiologiques et de la raison instrumentale. Les valeurs en jeu à travers la communication du risque, la répartition du fardeau des interventions et de la recherche, l’étiquetage social des populations ciblées ou la moralisation des comportements à risque sont ici au cœur du sujet. Cet ouvrage propose un modèle d’analyse de ces enjeux fondé sur l’arbitrage d’une liste de valeurs phares présentées comme autant de balises définissant les justifications et les limites des interventions. Ce travail d'arbitrage devrait donc s'inscrire dans une éthique de la discussion ouverte à l’ensemble des acteurs sociaux concernés.