Ce XXIe siècle sera celui de l'Afrique à condition que la critique tridimensionnelle de la théologie politique devienne une grandeur structurante de la réflexion et une pratique réelle dans la dévotion. Trois atouts majeurs de l'Afrique : ressources naturelles, ressources humaines et ressources spirituelles ! Cependant, sans critique de la Théologie elle-même, de l'Eglise et de la Société, le Christianisme des pasteurs et prêtres africains, proches du pouvoir politique, renie le Christ et détruit les Nations.
"Les contributions rassemblées dans ce volume, en mémoire au père jésuite Ludwig Bertsch (1929-2006), font le point sur quelques défis actuels de la théologie africaine. Ludwig Bertsch s. j. était un grand ami du Congo, pays qu’il a visité plusieurs fois. Il y a assuré des cours et a participé aux colloques scientifiques qui y ont été organisés. Pendant de longues années, il a été membre du Conseil administratif des Facultés catholiques de Kinshasa, aujourd’hui Université Catholique du Congo. Au sein de la communauté ecclésiale vivante de base Boyambi (paroisse Notre-Dame de Lingwala à Kinshasa), il a pu vivre de l’intérieur les retombées pratiques des initiatives pastorales déployées dans le diocèse de Kinshasa. Cette expérience sur le terrain lui a permis de publier en 1990 un ouvrage remarqué sur les dirigeants laïcs de communautés. L’expérience qu’il a poursuivie au gré de ses voyages et de ses nombreux contacts avec les agents pastoraux et les théologiens a nourri ses contributions scientifiques sur les communautés ecclésiales vivantes de base, les ministères laïcs, la liturgie et les tâches pastorales d’une Église congolaise authentique et inculturée, œuvrant dans une société en crise. Les contributions rassemblées dans ces Mélanges mettent en évidence le dynamisme de l’Église congolaise dont le père L. Bertsch se sentait un membre actif. En rapport avec sa riche personnalité, cet ouvrage présente des perspectives nouvelles qui éclairent l’articulation entre foi et culture dans la recherche d’une théologie en contexte africain."--Quatrième de couverture
Analecta Bruxellensia has been since 1996 the annual review of the Protestant Faculties of Theology and Religious Studies (FUTP (French) and FPTR (Dutch)) in Brussels. Analecta 21 is a varied number. Three themes are developed covering exegetical, historical, sociological, theological and philosophical fields. The first explores hermeneutics related to the understanding and assimilation of the biblical text; the second addresses the weight of ideology in the construction of narratives invoked in the representation of the Other; the third pursues this theme of encounter and otherness in various historical perspectives. From a queer exegesis of the narrative of Acts 8 to the question of the extent of Christ's salvation in the hypothesis of inhabited worlds in science fiction literature, the eclecticism of these academic contributions, as well as their relevance to contemporary debates, promise the reader multiple changes of scenery and genuinely new thinking. This issue also includes a previously unpublished contribution by Paul Ricur, a restitution of a three-speaker conference given in January 2000 on the theme of justice between ethics and law.
Depuis plusieurs siècles, l'Afrique a connu des drames humains, économiques et politiques inqualifiables ; et cela se poursuit encore de nos jours, puisqu'au niveau sécuritaire, le continent est encore en tête des records funestes avec près de dix conflits armés sur un total de 29 conflits dans le monde. L'espérance de vie à la naissance en Afrique subsaharienne n'est que de 62 ans, alors que dans l'Union Européenne elle est de 82 ans. Ces chiffres sont encore plus choquants lorsqu'on considère le paradoxe dans lequel cela se passe : alors que sa population est la plus pauvre de la planète, l'Afrique est pratiquement en tête des possessions de toutes les matières premières essentielles à l'économie mondiale.Dans le même temps, l'Afrique subsaharienne est la deuxième région du monde qui concentre le plus de chrétiens.
In this volume, Aurélien Mokoko Gampiot, a sociologist and son of a Kimbanguist pastor, provides a fresh and insightful perspective on African Kimbanguism and its traditions. The largest of the African-initiated churches, Kimbanguism claims seventeen million followers worldwide. Like other such churches, it originated out of black African resistance to colonization in the early twentieth century and advocates reconstructing blackness by appropriating the parameters of Christian identity. Mokoko Gampiot provides a contextual history of the religion’s origins and development, compares Kimbanguism with other African-initiated churches and with earlier movements of political and spiritual liberation, and explores the implicit and explicit racial dynamics of Christian identity that inform church leaders and lay practitioners. He explains how Kimbanguists understand their own blackness as both a curse and a mission and how that underlying belief continuously spurs them to reinterpret the Bible through their own prisms. Drawing from an unprecedented investigation into Kimbanguism’s massive body of oral traditions—recorded sermons, participant observations of church services and healing sessions, and translations of hymns—and informed throughout by Mokoko Gampiot’s intimate knowledge of the customs and language of Kimbanguism, this is an unparalleled theological and sociological analysis of a unique African Christian movement.
Teaching and the research of theology and philosophy in Africa faces serious challenges: Contents and methods of study programs are often coined by European universalism. Tertiary institutions depend largely on foreign funding. This study analyzes the situation and suggests a closer collaboration.