Les politiques sociales sont-elles un frein ou un facteur de croissance économique ? Pour répondre à cette question récurrente depuis les « poor laws » au XVIIIe siècle, les analyses s’efforcent d’évaluer l’incidence des politiques sociales sur la croissance économique selon les différents canaux empruntés : l’effet des dépenses de santé, d’éducation et de retraite sur les facteurs de production et la demande des ménages ; l’effet des barèmes et celui des réglementations sur l’offre et la demande de travail. Et en inversant le sens de la causalité retenue, la croissance économique exerce-t-elle des effets sur les politiques sociales ?
Les politiques sociales sont-elles un frein ou un facteur de croissance économique ? Pour répondre à cette question récurrente depuis les « poor laws » au XVIIIe siècle, les analyses s’efforcent d’évaluer l’incidence des politiques sociales sur la croissance économique selon les différents canaux empruntés : l’effet des dépenses de santé, d’éducation et de retraite sur les facteurs de production et la demande des ménages ; l’effet des barèmes et celui des réglementations sur l’offre et la demande de travail. Et en inversant le sens de la causalité retenue, la croissance économique exerce-t-elle des effets sur les politiques sociales ?
Consacré aux politiques sociales, ce livre tente de les approcher à travers l'analyse économique, c'est-à-dire en utilisant les concepts, les modes de raisonnement, et les outils statistiques des économistes. Aussi, cet ouvrage s'adresse-t-il en priorité aux étudiants en sciences économiques, que ce soit au titre des options du DEUG, ou au titre des enseignements obligatoires de second cycle, ou encore comme introduction pour les étudiants de troisième cycle voulant se spécialiser dans le domaine des politiques sociales. Cependant, ce livre devrait intéresser également d'autres publics : publics d'étudiants certes (juristes, sociologues, psychologues), mais aussi publics de professionnels du social, cherchant des instruments leur permettant de mieux analyser leur environnement et leurs pratiques. Envisageant naturellement les grands risques (famille, santé, vieillesse, chômage), ainsi que les institutions de la protection sociale et ses modes de financement, cet ouvrage met, à chaque fois, l'accent sur la discussion des thèses en présence. Toutefois, à ce contenu classique il ajoute deux chapitres originaux, dont l'actualité n'est pas à souligner : un chapitre sur la pauvreté, un chapitre sur l'évaluation des effets des politiques sociales. Dans le contexte de la décentralisation (qui confie aux départements l'essentiel de l'action sociale) et de la crise économique (qui remet en cause ce que certains croyaient être des acquis de la protection sociale), cet ouvrage aide à voir plus clair quant aux enjeux et quant aux solutions envisageables.
En contribuant pleinement à la stabilisation macro-économique, le "modèle social français" semble être réhabilité avec la crise financière et la récession économique. Pourtant, la Commission européenne en appelait récemment à "moderniser les systèmes de protection sociale" afin notamment de rendre "l'emploi financièrement plus attrayant"... Le premier tome aborde 3 thèmes : santé, travail et emploi, emploi des seniors et avenirs de la protection sociale.
De toutes parts, des forces profondes entraînent l’humanité sur des pentes dangereuses. Notre nombre. Les inégalités qui nous minent. La nature qui nous trahit. Les rapports de classe, évanouis dans le brouillard d’intérêts aveugles. Les déséquilibres d’une mondialisation génératrice d’exclusions nouent chaque jour les fils d’une question sociale globale, où les pauvres sont mis en concurrence entre eux. Faute d’enclencher des mécanismes d’enrichissement durable pour tous, la planète ne pourra pas supporter la charge humaine et écologique de l’humanité, qui dérivera inexorablement dans un monde de conflits et de violence. Qui gagnera dans la guerre, ouverte ou latente, qui se fait jour ? Peut-elle encore trouver une issue coopérative ?Cette brillante synthèse montre l’imbrication des problèmes économiques, environnementaux et sociaux auxquels les pays riches et les pays pauvres sont confrontés de manière solidaire. Elle trace les directions que pourrait suivre une véritable politique sociale mondiale pour résoudre les contradictions dans lesquelles nos sociétés se sont enfoncées. Jean-Michel Severino est directeur de recherches à la Fondation pour la recherche sur le développement international (FERDI). Ancien vice-président de la Banque mondiale et ancien directeur général de l’Agence française de développement (AFD), il dirige aujourd’hui un fonds d’investissement destiné aux PME africaines. Olivier Ray est économiste, spécialiste des questions internationales. Tous deux sont les auteurs du Temps de l’Afrique.
Synthèse claire et accessible de l'état actuel des connaissances scientifiques sur les questions de la croissance, de l'emploi et du développement. Troisième édition actualisée. Ce livre est le premier d'une série de trois volumes qui ont pour ambition de couvrir les principales questions économiques et sociales contemporaines, aux échelles nationale, européenne et mondiale. Leur particularité est d'avoir été conçus et écrits par des spécialistes de ces questions, universitaires et chercheurs reconnus, pour les lycéens et les étudiants de premier cycle. Les textes ici réunis se distinguent par trois qualités majeures : il s'agit à chaque fois de synthèses de l'état des connaissances scientifiques ; leur clarté et leur lisibilité les rendent accessibles sans compromettre leur rigueur ; leur problématisation donne du sens aux questions traitées. Afin de mieux répondre encore aux interrogations sur le monde et notre société, en particulier celles qui se rapportent aux multiples crises auxquelles nous sommes confrontés, l'ouvrage a été actualisé et remanié. Les questions traitées dans ce volume : les facteurs de la croissance économique ; l'économie de la connaissance ; les transformations du monde du travail ; les mutations de l'emploi et les analyses du chômage ; l'interrogation sur la soutenabilité de notre mode de développement.
Peter Lindert inquires as to whether social policies that redistribute income impose constraints on economic growth. Although taxes and transfers have been debated for centuries, only recently have we been able to obtain a clear view of the evolution of social spending. Lindert argues that, contrary to the intuition of many economists and the ideology of many politicians, social spending has contributed to, rather than inhibited, economic growth. Peter Lindert is a prize-winning researcher and teacher at the University of California-Davis where he serves as President of the Economic History Association and as Co-Editor of its journal. His textbooks in international economics have been translated into at least eight other languages, and he has previously taught at the University of Essex, Harvard University, Moscow State University, and University of Wisconsin.