Les m thodologies traditionnelles de r solution de probl mes (i.e. le brainstorming, la synectique), trouvent leurs limites lorsqu'elles sont confront es un probl me inventif ou probl me contenant une contradiction (condition sous laquelle deux exigences ou besoins d'un syst me sont mutuellement exclusives, mais doivent tre associ s afin d'atteindre un m me objectif). L'arriv e de la th orie de r solution des probl mes inventifs ou th orie TRIZ a surmont ces inconv nients. Cependant, cette approche bas e sur la connaissance et d'application transversale, ne poss de pas la capacit m moriser, l ment indispensable pour l'apprentissage. De ce fait, les connaissances qui ont servi et qui ont t cr es lors de la r solution d'une contradiction, ne peuvent pas tre r utilis es. Parall lement, une autre approche a d velopp la capacit identifier, stocker et r utiliser la connaissance: le raisonnement partir de cas (R PC). La compl mentarit constat e dans les deux approches, a servi de base pour la proposition d'une approche qui combine la vision technologique de la th orie TRIZ et la capacit m moriser et r utiliser la connaissance d velopp e par le R PC.
Les méthodologies traditionnelles de résolution de problèmes comme le brainstorming, la synectique, la méthode d'essais-erreurs, etc. trouvent leurs limites lorsqu'elles sont confrontées à un problème inventif ou problème contenant une contradiction (conditions sous laquelle deux exigences ou besoins d'un système sont mutuellement exclusives, mais doivent être associés afin d'atteindre un même objectif). Ce type de problèmes est généralement résolu en acceptant un important degré de compromis et avec une direction aléatoire de recherche d'une solution, qui se traduit par une efficacité inferieure à celle atteignable par d'autres méthodes. L'arrivée de la théorie de résolution des problèmes inventifs ou théorie TRIZ a éliminé ces inconvénients. Cette approche, basée sur l'évolution historique des systèmes techniques, a produit une vision où l'innovation est considérée comme une ressource maîtrisable pouvant être appliquée systématiquement. Paradoxalement, cette approche basée sur la connaissance et applicable à n'importe quelle discipline ou domaine, ne possède pas la capacité à mémoriser, ce qui s'avère indispensable pour l'apprentissage. De ce fait, les connaissances qui ont servi et qui ont été créées lors de la résolution d'une contradiction, ne peuvent pas être réutilisées. Cet inconvénient est un facteur négatif pour la performance de TRIZ lors de la résolution d'un problème inventif. Parallèlement, une autre approche a développé la capacité à identifier, stocker et réutiliser la connaissance : la gestion des connaissances. Cette capacité est mise en œuvre dans le raisonnement à partir de cas (RàPC). Cette approche, dont l'efficacité est basée sur l'aspect spécifique au domaine d'application, utilise les expériences acquises pendant la résolution des problèmes passés, afin d'aborder la résolution des problèmes nouveaux. Toutefois, le RàPC, de par sa nature, ne prend pas en considération les solutions qui ont été développées dans d'autres domaines. Cela limite fortement la capacité du RàPC à proposer une solution nouvelle ou innovante. De plus, la mémoire du système ne peut pas apporter une solution pour une situation qui n'a pas été identifiée et résolue auparavant. Les limites et la complémentarité constatées dans les deux approches, ont servi de base pour la proposition d'un nouveau modèle. Ce modèle offre une approche qui combine la vision technologique de la théorie TRIZ et la capacité à mémoriser et réutiliser la connaissance développée par le raisonnement à partir de cas. La synergie entre ces deux approches permet d'un côté, de diriger les efforts créatifs lors de la résolution d'un problème inventif et de l'autre, de réutiliser la connaissance déployée lors de ce processus. La capacité de cette nouvelle approche est illustrée au travers d'études de cas issues du génie des procédés et du génie industriel
La série Smart innovation présente les thèmes liés à la dynamique technologique, entrepreneuriale, territoriale et économique de l'innovation. Elle privilégie les approches novatrices des acteurs qui, par leurs comportements, stratégies et politiques d'innovation intelligente, modifient les modèles économiques dans une perspective de croissance durable. Abordées comme deux notions intimement liées, la gestion des connaissances et la gestion de l’innovation connaissent un changement radical. L’extension géographique des marchés et l’intensification de la concurrence ont conduit les entreprises à expérimenter de nouvelles approches de l’innovation. Des formes d’organisation inédites ont émergé, selon lesquelles les entreprises collaborent avec divers intervenants afin de créer, d’absorber, d’intégrer et de protéger les connaissances. Gestion des connaissances et innovation analyse comment les pratiques de gestion des connaissances évoluent grâce à la mise en place de modèles d’innovation interactifs, collaboratifs et ouverts des entreprises. Il identifie d’abord les processus d’acquisition et d’assimilation des connaissances impliqués dans les différentes phases de l’innovation. Puis les typologies opérationnelles sont détaillées et expliquées afin de comprendre les capacités d’innovation des entreprises et leurs pratiques de gestion des connaissances. Enfin, l’ouvrage propose une étude des principales caractéristiques des quatre modèles d’innovation interactive : l’innovation ouverte, l’innovation par les utilisateurs, l’innovation avec les communautés et le crowdsourcing.
Cette thèse apporte une contribution à l'explication, à la compréhension et à la formalisation de la connaissance tacite dans l'innovation technologique. L'objet de recherche se décline en deux questions : Comment faire extérioriser et rendre compréhensible une connaissance tacite qui, volontairement ou involontairement, n'a pas été communiquée alors qu'elle doit être transposable et capitalisée dans un autre contexte ou une nouvelle application ? Et, est-ce que le processus de capitalisation de la connaissance tacite peut se concevoir comme un système composite avec des artifices techniques et des leviers managériaux ? A travers une étude de cas longitudinal concernant le lancement d'une innovation à fort contenu technologique (l'AUV), nous montrons comment se construit et se diffuse la connaissance tacite dans les communautés émergentes qui se forment pour concevoir et lancer un nouvel artefact ; comment les connaissances tacites peuvent être déclinées sous la forme de contradictions techniques et/ou de contradictions physiques, ce qui permet de les rendre formalisables. Aussi, nous révélons que dans le processus de lancement des innovations se créent des espaces sociotechniques dans lesquels le chef de projet, grâce à des mécanismes managériales d'activation, dynamise le transfert et facilite l'appropriation de la connaissance tacite.
La connaissance, l'innovation, constituent aujourd'hui des enjeux majeurs pour les organisations, entreprises, laboratoires, hôpitaux etc. Suite à l'organisation d'une série thématique autour de la question de la gestion des connaissances et de l'innovation, ce livre reprend les différents échanges et permet de faire le point sur les divers courants de recherche s'intéressant à la question.
--- Cet ouvrage a été sélectionné pour le Prix Manpower 2007 --- Dans la société de la connaissance d'aujourd'hui, l'innovation naît des fortes interactions entre entreprises, universités, institutions publiques et consommateurs. Les puissants réseaux d'innovation créent des connaissances et les transforment en nouvelles marchandises, en nouveaux procédés industriels, et en nouvelles méthodes de production et de distribution. L'innovation est considérée dans ce livre comme tout changement technique, commercial et organisationnel. Les auteurs sont ainsi amenés à étudier les stratégies d'innovation des entreprises et, plus globalement, des organisations pour discuter, dans une seconde étape, des impacts de l'innovation sur les organisations et sur la société en général. Comment l'entreprise applique-t-elle les processus d'innovation ? Comment l'innovation contribue-t-elle à l'amélioration de la compétitivité et des performances d'une entreprise ? Ce livre offre au lecteur un savoir complet sur le contexte de la réalisation des innovations, sur les stratégies de leur appropriation et de leur diffusion dans une économie mondialisée dominée par des grandes entreprises. Il abonde de cas de réussite de l'innovation dans différentes activités et secteurs économiques. L'étude du secteur des technologies de l'information et de la communication ou celui des biotechnologies et de la pharmacie montre l'importance des compétences ainsi que du savoir dans la gestion de l'innovation aussi bien technologique que commerciale et organisationnelle. Le lecteur trouvera dans ce livre les connaissances et les outils de gestion nécessaires pour comprendre l'innovation sur les plans opérationnel et stratégique. L'approche interdisciplinaire et multifonctionnelle suivie par les auteurs permet d'intégrer les stratégies technologiques de l'entreprise et des organisations dans les méthodes de gestion intégrées qui comprennent la gestion de la recherche-développement, de la production, du marketing et des finances. Écrit de façon claire et didactique, comportant une bibliographie riche et de nombreuses fiches synthétiques de littérature et d'exemples pratiques, ce livre constitue un manuel de premier ordre dans son domaine.
Cette deuxième édition de Pratiques de gestion de l’innovation décrit en termes nuancés les meilleures pratiques de gestion de l’innovation. Rédigé par des professionnels qui appliquent ces pratiques et qui les ont enseignées, cet ouvrage compte trois nouveaux chapitres et propose des exemples renouvelés d’écosystèmes d’innovation. Il vise une mise en pratique rapide et efficace des concepts et pratiques essentiels par ceux qui, sur le terrain, devront gérer les enjeux liés à l’innovation, qu’ils soient planificateurs, chefs de produit, gestionnaires de recherche et développement (R-D), etc.
Un manuel complet pour manager l'innovation. En cette période de débat sur la compétitivité des entreprises, l'innovation constitue un enjeu majeur et devient une activité stratégique et essentielle. Mais bien qu'omniprésente, elle garde son caractère d'incertitude. Son management nécessite vision et créativité tout autant que rigueur et contrôle, constituant un véritable challenge pour les responsables de la stratégie des entreprises comme pour les équipes de projets d'innovation. Cet ouvrage couvre l'ensemble des questions du management de l'innovation tant au niveau des processus opérationnels que stratégiques. Il apporte des éléments de réponses à de nouveaux défi s tels que le développement durable et accorde une large place aux besoins des petites et moyennes entreprises et des entreprises de taille intermédiaire. Complet, précis et opérationnel, il peut s'utiliser comme un guide pour l'action. Un cas complet d'application est disponible en téléchargement. Cet ouvrage s'adresse particulièrement : • aux étudiants se destinant à être chefs de projets d'innovation, membres d'une équipe projet ou spécialistes des métiers de soutien à l'innovation (accompagnement et financement des entreprises) ; • aux enseignants-chercheurs, consultants et formateurs ; • aux acteurs de l'innovation dans les entreprises : cadres experts, responsables de R&D et d'innovation, chefs d'entreprise.
Nourri de la double expérience pédagogique et professionnelle des auteurs, cet ouvrage se concentre sur les innovations de produits et de services, les innovations incrémentales et de rupture, et l'innovation organisationnelle.
La gestion des connaissances (knowledge management, KM) est désormais un domaine académique et économique qui s’est progressivement imposé dans les entreprises et les organisations. Afin d’illustrer la gestion des connaissances par des exemples concrets, Management des connaissances dans les entreprises innovantes présente des études de cas réels, suivant un canevas structuré par les quatre étapes du cercle vertueux des connaissances. Ce volume examine des études de cas relatives aux deux dernières étapes de l’approche opérationnelle de la gestion des connaissances, à savoir le transfert et le partage des connaissances et l’innovation à partir du patrimoine de connaissances. Il propose également l’étude d’un projet global d’entreprise KM dans le but d’illustrer la démarche d’innovation organisationnelle dans une entreprise à activités intenses en connaissances.