Dans le but de confirmer l'importance géopolitique et économique de l'Afrique et le caractère géostratégique de ses minerais, ce livre met en évidence l'énorme potentiel minier de l'Afrique tout en faisant le lien avec les questions de développement typiques de ce continent.
Le continent africain est riche en minerais indispensables aux économies occidentales. Pourtant, l’industrie minière contribue très peu au développement de l’Afrique. En analysant l’incidence des recommandations de la Revue des industries extractives (Extractive Industries Review) du Groupe de la Banque mondiale rendues publiques en 2003 sur un certain nombre de pays africains, les collaborateurs à cet ouvrage ont constaté qu’une dimension clé du problème réside dans les cadres réglementaires introduits dans les pays africains sur recommandation des institutions de Bretton Woods. Le propos de ce livre est de faire ressortir, pour les milieux de la recherche et pour ceux de décision publics et privés, l’importance de réviser les réglementations minières afin d’assurer qu’elles favorisent la création d’une industrie qui contribue au développement social et économique et à la protection de l’environnement sur le continent. Cet ouvrage adopte une approche pluridisciplinaire et fournit une perspective historique pour chaque pays, ce qui le rend particulièrement intéressant pour les étudiants et chercheurs dans le domaine du développement.
Le continent africain est riche en minerais indispensables aux économies occidentales. Et pourtant l'industrie minière contribue très peu au développement de l'Afrique. Les collaborateurs à cet ouvrage ont constaté qu'une dimension clé du problème réside.
The African Convention on the conservation of nature and natural resources was adopted in 1968 in Algiers. Considered the most forward looking regional agreement of the time, it influenced significantly the development of environmental law in Africa. Two and a half decades of intense developments in international environmental law made it necessary to revise this treaty, update its provisions and enlarge its scope. This was undertaken under the auspices of the African Union (previously OAU), and the revision was adopted by its Heads of State and Government in July 2003 in Maputo. The introduction provides an overview of this new international treaty, as well as a commentary to each of its provisions.
Ce livre se penche sur le rôle des richesses en ressources naturelles dans la transformation économique de l’Afrique et évoque les enjeux de la transition sobre en carbone pour les économies riches en ressources. La richesse en ressources constitue en effet un facteur clé dans la majeure partie des économies subsahariennes, dont le sol recèle un important potentiel inexploité. Les gisements souterrains de métaux, minerais, pétrole et gaz représentent des sources prépondérantes de recettes publiques et de revenus d’exportation, tout en offrant des possibilités de développement dans la plupart des pays du continent. En dépit de réserves conséquentes, la conversion de la richesse du sous-sol en prospérité durable n’a pas été pas couronnée de succès. Depuis la baisse du prix des matières premières constaté en 2014, la croissance des pays d’Afrique riches en ressources est plus lente que le taux de croissance moyen observé dans la région. Il est donc vital pour son avenir économique que le continent africain puisse tirer profit de ses richesses en ressources naturelles et ainsi favoriser sa transformation économique. Alors que le monde s’éloigne des combustibles fossiles conformément aux engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris, les pays africains riches en ressources voient surgir de nouveaux risques et de nouvelles opportunités. Des estimations récentes suggèrent que 80 % des réserves de combustibles fossiles attestées dans le monde doivent rester enfouies pour atteindre les objectifs de Paris; or, une grande partie de ces réserves «échouées» se situent en Afrique. Pour les nombreuses économies africaines qui dépendent de l’extraction et de l’exportation du pétrole, cette problématique des actifs «échoués», et par là -même, de «nations échouées», a des implications considérables. Mais cette transition énergétique va également avoir pour effet d’augmenter la demande en intrants de matières premières indispensables aux technologies des énergies vertes. La transition entre combustibles fossiles et énergies vertes devrait ainsi générer une demande de 3milliards de tonnes de minerais et de métaux nécessaires au déploiement des technologies à énergie solaire, éolienne et géothermique. Une question se pose alors: comment les économies africaines peuvent-elles pleinement saisir ces opportunités tout en gérant les risques inhérents aux combustibles fossiles, dans un contexte où leur demande est vouée à décroître? Les ressources naturelles, un enjeu clé pour l’avenir de l’Afrique aborde ces thèmes et offre aux décideurs politiques des pistes pour gérer les écueils de l’incertitude au cours des années à venir.